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Le marché locatif semble sur le point de se bloquer, selon la dernière étude de LaForêt. La demande augmente alors que l’offre, elle, diminue.
La situation risque fortement de devenir inextricable. « Au bord de la saturation, le marché locatif semble sur le point de se bloquer », alerte LaForêt dans sa dernière note. Un fait qui n’est pas surprenant puisque la demande a augmenté de 20%, tandis que, dans le même temps, l’offre s’est contractée d’autant selon le réseau d’agences immobilières.
L’analyse est assez simple. D’un côté, il y a les locataires qui ne peuvent pas acheter: « Empêchés d’accéder à la propriété, les locataires restent en place plus longtemps, avec une durée d’occupation qui ne cesse de progresser ». Et de l’autre, il y a les propriétaires qui n’ont plus tellement envie de louer: « Les investisseurs, plus réticents, sont censurés par les critères d’accès au crédit dictés par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), ainsi que par les règles d’encadrement des loyers et par un calendrier de rénovation énergétique intenable ».
Dans sa note, LaForêt constate que le volume des transactions immobilières a connu un repli de 14% entre le 1er semestre 2022 et le 1er semestre 2023. Par ailleurs, les délais de vente s’allongent au niveau national, passant à 88 jours, soit +8 jours en un an. « Cet accroissement traduit un changement de comportement des acheteurs, plus prudents, qui prennent davantage le temps pour comparer, faire leurs comptes et s’assurer que leur dossier de financement est solide avant de s’engager », analyse LaForêt.
« Soutenir les investisseurs »
Que faire pour sortir de cette situation? Yann Jéhanno, président du réseau LaForêt, préconise « de considérer sans attendre les problèmes structurels du logement en France, en favorisant une rénovation énergétique réaliste et mieux financée. L’État aurait également intérêt à soutenir les investisseurs dans le parc locatif privé pour répondre à une demande qui ne cesse de progresser ».
Et il ajoute qu’il faudrait également « décentraliser davantage notre pays afin de redonner de l’attractivité aux régions ». C’est « plus que jamais nécessaire pour désengorger les grandes agglomérations et permettre à chacun de vivre là où il le désire, dans les meilleures conditions possibles ».
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