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(BFM Bourse) – Malgré une nette baisse de la volatilité sur les marchés financiers, l’opérateur paneuropéen annonce des résultats trimestriels supérieurs aux attentes. Le marché apprécie surtout l’annonce d’un plan de rachat d’actions.
La stratégie de diversification d’Euronext au cours de la dernière décennie porte ses fruits. L’opérateur paneuropéen a su limiter la casse au deuxième trimestre malgré une baisse de la volatilité sur les marchés.
Entre avril et juin, Euronext a réalisé un chiffre d’affaires en légère baisse de 1,8% sur un an, pour atteindre 368,1 millions d’euros. Cette résistance est d’autant plus notable les revenus issus des échanges de titres (trading action) se sont contractés de 8,5% par rapport au deuxième trimestre 2022.
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L’opérateur paneuropéen se félicite d’avoir tiré 61% de ses revenus des activités non dépendantes des volumes. Et c’est un record pour Euronext. Pour réduire sa dépendance à la météo boursière, la société a en effet opéré une diversification, et développé des activités annexes à son coeur de métier telles que la fourniture de données financières ou le service aux entreprises cotées (gouvernance digitale, gestion des informations réglementées, etc.
« Euronext a fait du bon travail pour développer et diversifier ses activités au cours de la dernière décennie », avait salué Deutsche Bank dans une note publiée début juillet.
Un pilotage adroit des coûts
Dans un contexte inflationniste, Euronext a également su maîtriser ses coûts. Les dépenses opérationnelles sous-jacentes -hors éléments récurrents- se sont inscrites en baisse de 0,7% à 125 millions d’euros, grâce à une discipline assidue dans le pilotage de ses coûts. Euronext a moins dépensé que ce que redoutait le consensus (157 millions d’euros) et a réitéré ses prévisions de coûts pour l’exercice 2023, à savoir 630 millions d’euros.
Ainsi, l’EBITDA (résultat brut d’exploitation) ajusté est ressorti en hausse de 6% à 216 millions d’euros, et c’est là aussi supérieur au consensus cité par Jefferies qui s’attendait à un EBITDA ajusté de 205 millions d’euros. Le bénéfice net de l’opérateur paneuropéen a légèrement progressé de 0,9% à 120 millions d’euros.
« Euronext a publié une bonne série de résultats pour le deuxième trimestre de l’année 2023″, relève Deustche Bank, avec une solide amélioration de l’EBITDA ajusté (6 %) et une amélioration du bénéfice net par action ajusté de 8 %, principalement en raison d’un meilleur contrôle des coûts », rapporte Deutsche Bank.
Un rachat d’actions applaudi
Outre ces résultats ressortis supérieurs aux attentes, le marché a surtout été sensible à l’annonce d’un programme de rachat d’actions de 200 millions d’euros, soit 3% de ses actions en circulation.
« Bien que nous soyons sensibles à l’argument selon lequel Euronext devrait maintenir une capacité de financement maximale pour les fusions et acquisitions […] nous pensons également qu’il était important pour le conseil d’administration de reconnaître que les actions d’Euronext sont gravement sous-évaluées », relève Jefferies.
De son côté, Deutsche Bank est surpris de cette annonce qui est « intervenue « plus tôt que prévu, étant donné que le levier d’endettement est encore élevé ». Mais selon le bureau d’études, ce programme de rachat d’actions « devrait permettre de remédier à la faiblesse du cours de l’action et de la valorisation ». La banque tablait sur « une surperformance de l’action », ce vendredi.
Deutsche Bank a vu juste. L’opération est favorablement accueillie à la Bourse de Paris. L’action Euronext bondit encore de 7,4%, à 69,35 euros vers 16h50 dans un marché parisien qui cherche une direction.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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