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(BFM Bourse) – Le groupe de médias, communication et jeux vidéo a vu ses revenus progresser de plus de 3% en données comparables au troisième trimestre, grâce à la croissance de la chaîne cryptée et de Havas. La finalisation du rachat de Lagardère a par ailleurs été décalée de quelques mois.
Evincé du CAC 40 en juin par Edenred, Vivendi n’a depuis pas franchement retrouvé des couleurs en Bourse, son cours s’étant apprécié d’à peine 1% depuis le 19 juin, la date de son expulsion de l’indice de référence de la place parisienne. Même s’il convient de souligner que sur la même période le SBF 120 recule, lui, de 8%.
Toutefois, le groupe de médias et de communications détenu à près de 30% par le groupe Bolloré signe une assez belle performance ce vendredi, s’adjugeant 2,6% vers 14h45 dans un marché en très nette baisse puisque le SBF 120 abandonne au même moment 1,3%.
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Les investisseurs apprécient la publication du groupe, Vivendi ayant dévoilé après la clôture de jeudi son activité au troisième trimestre.
L’entreprise a enregistré une croissance de ses revenus de 2,5% en données publiées, à 2,43 milliards d’euros, et de 3,1% en données comparables, soit davantage que prévu par les analystes remarque Deutsche Bank. L’établissement salue « un ensemble de résultats solides ». Le bureau d’études indépendant AlphaValue, de son côté, souligne « des bons chiffres pour Canal+ et Havas ».
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Gameloft pénalisé par une base de comparaison élevée
La chaîne cryptée a dégagé des revenus de 1,5 milliard d’euros sur la période, en progression de 5,4%, une croissance elle-même portée par la bonne dynamique des activités de la télévision en France (+6,9%) et de Studiocanal (+24,5% ). La société de coproduction, acquisition et distribution d’œuvre audiovisuelle a bénéficié du succès de certaines sorties depuis le début de l’année, notamment le film Alibi.com 2 de Philippe Lacheau qui a réalisé 4 millions d’entrées en France.
De son côté, Havas a engrangé une croissance de 4,5% de son revenu net. « Après avoir réalisé un très bon deuxième trimestre 2023 avec une croissance organique de 6,3%, l’activité d’Havas est restée dynamique, soutenue par la croissance de toutes ses divisions », a expliqué Vivendi.
Si cette performance est « solide », elle s’avère toutefois inférieure à celle de Publicis, remarque AlphaValue. Publicis a, il est vrai, enregistré une croissance en données comparables de 5,3% au troisième trimestre. Mais le groupe dirigé par Arthur Sadoun a actuellement le vent en poupe au point de battre l’ensemble de ses concurrents dans la publicité et la communication.
La croissance est toutefois lestée par la baisse de 22% des revenus du groupe de jeux vidéo Gameloft à 74 millions d’euros, en raison d’une base de comparaison défavorable, le troisième trimestre 2022 ayant été porté par le succès du jeu Disney Dreamlight Valley.
A noter que Vivendi a annoncé à l’occasion de cette publication un léger report de la finalisation de l’acquisition de Lagardère, le groupe tablant désormais sur une échéance « d’ici à la fin de l’année » contre d’ici à fin octobre précédemment.
Une décote élevée et du potentiel pour UMG?
« Nous réitérons notre conseil à l’achat avec un objectif de cours inchangé de 11,3 euros offrant un potentiel de hausse de 35% », indique Deutsche Bank qui met par ailleurs en évidence la faible valorisation de l’action.
« La valeur de marché des investissements en actions cotées représente la totalité de la capitalisation boursière de Vivendi, ce qui implique que les actifs consolidés sont évalués avec une décote importante par rapport à la valeur intrinsèque sur la base de 1 fois l’Ebitda (résultat brute d’exploitation, NDLR) », explique la banque allemande. « Les prochains catalyseurs comprennent la finalisation de l’acquisition de Lagardère d’ici la fin de l’année 2023 et une reprise potentielle des rachats d’actions », ajoute-t-elle.
AlphaValue reste également à l’achat précisant toutefois que sa recommandation est surtout liée à Universal Music Group (UMG), la maison de disques en forte croissance que Vivendi a déconsolidé de ses comptes en l’introduisant à la Bourse d’Amsterdam à l’automne 2021. Mais le groupe de médias détient toujours 9,98% du capital d’UMG.
« La participation de Vivendi dans UMG (environ 4,5 milliards d’euros), qui représente environ 50% de sa capitalisation boursière, a encore un certain potentiel – ce qui, à notre avis, n’est pas vraiment le cas de Canal+ pour Canal+ et Havas », note AlphaValue.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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