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Jean Fantini a interpellé le ministre du Travail samedi dernier. S’il jure qu’il comptait manifester pacifiquement son mécontentement, la députée suppléante du membre du gouvernement dénonce, elle, des « insultes » et des « menaces ».
C’est une ambiance à laquelle Olivier Dussopt doit être habitué, lui, le ministre du Travail qui a porté la très impopulaire réforme des retraites. Ce samedi, lors d’un déplacement à Tournon-sur-Rhône dans l’Ardèche – où il est élu député depuis 2007 – il a été interpellé par un militant communiste de 83 ans, Jean Fantini. Celui-ci a finalement terminé menotté avant d’être emmené à la gendarmerie, selon les informations de France Bleu Drôme Ardèche.
« Je lui ai dit fort, pour que tout le monde entende, que je ne touchais pas la main à un renégat et un traître », explique l’octogénaire au média.
Selon lui, l’ex-socialiste, « défend actuellement une politique répressive, anti-services publics », soit une « politique qu’il a pourtant combattue quand il était dans l’opposition ».
« Réaction proportionnée »
Le ministre a poursuivi son chemin au moment des faits, contrairement à Jean Fantini, interpellé par les gendarmes, selon les autorités. L’intéressé réfute cette version. D’après lui, le service d’ordre de l’ancien maire d’Annonay l’a menotté, avant de le « plaqu[er] contre un platane ». Le militant jure qu’il comptait manifester « pacifiquement ».
« Jamais je ne me serais permis un geste ou une agression verbale », assure-t-il.
La préfecture d’Ardèche défend une « réaction proportionnée ». Elle avance que ce dernier a refusé d’obtempérer et a « renversé la caméra-piéton d’un policier municipal présent ».
Députée suppléante d’Olivier Dussopt, Laurence Heydel-Grillère dénonce, toujours dans France Bleu, des « insultes et menaces » de Jean Fantini. Lequel, d’après ses propos, a « bousculé violemment sa collaboratrice parlementaire ».
Ce lundi, plusieurs soutiens du communiste se sont rassemblés devant la permanence d’Olivier Dussopt à Tournon-sur-Rhône. Ils espèrent rallier à leur cause la gauche et des organisations syndicales.
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