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Le trio Zouari-Niel-Pigasse d’un côté et l’homme d’affaires Daniel Kretinsky de l’autre, candidats à la reprise du groupe Casino, vont être auditionnés par le Comité interministériel de restructuration industrielle.
Les candidats à la reprise de Casino vont passer un grand oral à Bercy. Les deux porteurs d’offres – le trio Zouari-Niel-Pigasse d’un côté et l’homme d’affaires Daniel Kretinsky de l’autre – ont rendez-vous mardi après-midi au CIRI, le Comité interministériel de restructuration industrielle.
Chacun va y plaider son business plan respectif, dans un temps imparti, devant des représentants de Casino et les conciliateurs. Une date-butoir devrait être déterminée, probablement d’ici la fin de cette semaine, jusqu’à laquelle les deux camps pourront encore améliorer leurs offres, qui devraient donc, de fait, être prolongées après l’échéance de ce lundi soir.
Deux offres très différentes
Deux offres ont été déposées pour le groupe Casino. L’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky, associé à Marc Ladreit de Lacharrière, propose une augmentation de capital de 1,35 milliard d’euros pour renflouer le groupe Casino.
Les deux hommes financeront cette augmentation de capital à hauteur de 900 millions d’euros, afin d’avoir 50% de Casino. Le solde restant sera apporté par les créanciers à qui ils proposent d’investir à leurs côtés. Des fonds d’investissement qui ont de la dette Casino et aussi les banques françaises.
L’autre offre, celle du trio Zouari-Niel-Pigasse, consiste en un investissement de 900 millions d’euros. Cette injection de capital se fera pour moitié sous forme de fonds propres et, pour l’autre moitié, d’une émission de dette.
Le trio est soutenu par des fonds d’investissement, notamment Attestor et Farallon. Leur offre est également conditionnée à la réduction de moitié de la dette du groupe Casino et leur prévoit, selon le distributeur, le « maintien du niveau d’emplois » actuel.
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