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L’exécutif européen prend cette décision alors que les autorités japonaises viennent d’obtenir le feu vert de l’Agence internationale de l’énergie atomique pour rejeter dans l’océan les eaux de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.
Si la Chine et Hong Kong notamment menacent de boycotter les denrées alimentaires japonaises produites près de Fukushima, l’Union européenne (UE), elle, a levé toutes les restrictions à leur importation. C’est ce que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé jeudi lors du sommet UE-Japon, selon un communiqué diffusé le même jour.
Cette décision intervient alors que les autorités japonaises viennent d’obtenir le feu vert de l’Agence internationale de l’énergie atomique pour rejeter dans l’océan Pacifique les eaux de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.
« Nous avons pris cette décision sur la base de la science, sur la base de preuves et sur la base de l’évaluation de l’Agence internationale de l’énergie atomique », a déclaré Ursula von der Leyen, rapporte CNN.
« Un impact négligeable »
Le gouvernement nippon prévoit de relâcher sur plusieurs années plus d’un milion de tonnes d’eau passées par la centrale, après les avoir diluées et traitées par un système de décontamination qui élimine les éléments radioactifs à l’exception du tritium.
« L’AIEA a conclu que la démarche et les activités de rejet de l’eau traitée (…) satisfont aux normes de sûreté internationale pertinentes », selon son rapport.
« Les rejets contrôlés et progressifs de l’eau traitée dans la mer (…) auraient un impact radiologique négligeable sur la population et l’environnement », ajoute celui-ci.
Inquiétude chez les pays voisins
Cette annonce de l’exécutif européen détonne avec les réactions des pays voisins. Hong Kong prévoit en effet d’imposer des restrictions sur tous les produits de la mer cultivés dans les zones à risque dès le début des rejets cet été. De son côté, la Chine demande une suspension du projet.
Le pays a d’ores et déjà annoncé qu’il maintiendrait une interdiction des importations alimentaires en provenance de 10 préfectures japonaises, dont Fukushima, et renforcerait les inspections. Tandis qu’en Corée du Sud, les prix du sel ont grimpé par craintes de futures contaminations, provoquant une pénurie.
Dans sa déclaration de jeudi, la Commission européenne a exigé du gouvernement japonais qu’il continue à surveiller la radioactivité de la production alimentaire nationale.
« Cela inclut en particulier le poisson, les produits de la pêche et les algues à proximité du site de rejet de l’eau de refroidissement contaminée… Il est également important que le gouvernement japonais rende tous les résultats accessibles au public », a-t-il déclaré.
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