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(BFM Bourse) – Le titre du groupe publicitaire a connu une pointe avec une hausse de plus de 5% dans un marché pourtant délétère. Ce en raison d’informations de presse évoquant un potentiel intérêt de Vincent Bolloré.
Un bond éclair pour l’action Publicis. Alors que le marché souffre ce jeudi avec un CAC 40 en baisse de 1,6%, Publicis a été la seule valeur de l’indice à connaître une hausse franche, quand bien même celle-ci a été très éphémère. Le titre a connu une pointe à plus de 5% avant de redescendre très vite. L’action ne prend plus que 0,7% vers 11h50.
Comme repéré par Reuters, ce sursaut de marché est lié à un article publié par le magazine Challenges et consacré à Vincent Bolloré qui, via Groupe Bolloré, possède plus de 29% du capital de Vivendi.
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« Publicis s’envole sur des rumeurs de rachat évoquées dans un article de Challenges, même si l’information reste à prendre avec des pincettes », a expliqué à l’agence Lucas Excoffier, responsable du trading sur les actions européennes chez Oddo BHF Corporate Markets.
Cet article cite deux banquiers d’affaires qui estiment que l’homme d’affaires pourrait « remettre le thème Publicis à l’étude », ce qui reviendrait à rapprocher Publicis de Vivendi ou de Havas, société de conseil en communication filiale de Vivendi.
Un serpent de mer
« Aujourd’hui en apportant Havas il en a les moyens (de racheter Publicis, NDLR). Mais il faut avoir le courage d’affronter le mythe Badinter », expliquent ces banquiers, selon des propos rapportés par Challenges. Fille du fondateur Marcel Bleustein-Blanchet, Elisabeth Badinter et sa famille possèdent en effet 6,6% du capital de Publicis et 8,45% des droits de vote.
Contactés par BFM Bourse, des porte-parole de Vivendi n’ont pas fait de commentaire tandis qu’une porte-parole de Publicis n’était pas disponible dans l’immédiat.
Un intermédiaire de marché se montre sceptique: « l’article évoque simplement des déclarations de banquiers d’affaires pour qui vendre des ‘deals’ (des opérations de fusions-acquisitions, NDLR) reste quand même le métier ». « Financièrement la faisabilité du dossier dépend du montage. Mais plus concrètement je vois mal le management de Publicis et Elisabeth Badinter accepter une opération, or les agences ça reste un métier de personnes. Donc si la direction ne suit pas c’est pas possible », développe-t-il.
Le président du conseil de surveillance et ancien patron de Publicis, Maurice Lévy, avait été interrogé fin mai sur BFM Business sur la possibilité d’un rapprochement entre Vivendi et Publicis. « Aujourd’hui Publicis pèse à peu près deux fois Vivendi (..) je pense que ce serait une grande erreur que d’imaginer qu’il y ait la possibilité de faire un grand groupe », avait-il alors répondu à Hedwige Chevrillon.
Une telle opération a été maintes fois évoquée par le passé sans qu’il y ait eu des signes très vifs de concrétisation. En mars 2021, BFM Business avait ainsi rapporté que des échanges avaient précédemment eu lieu entre Vivendi et Publicis aboutissant à une fin de non-recevoir du groupe dirigé par Arthur Sadoun.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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