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Tout juste élu à la tête du Medef ce jeudi, Patrick Martin a évoqué au micro de BFM Business les premières décisions qu’il prendra en tant que patron des patrons.
Patrick Martin donne déjà le ton. Elu ce jeudi à la présidence du Medef, le chef d’entreprise n’a pas attendu sa prise de fonction le 17 juillet prochain pour dévoiler les grands axes de son mandat à la tête de l’organisation patronale. Il a notamment évoqué une position de « départ lancé », rappelant qu’il est aux côtés du président sortant Geoffroy Roux de Bézieux depuis cinq ans (il était jusqu’alors numéro 2 du Medef).
Alors que les syndicats et la patronat sont reçus mercredi prochain à Matignon, Patrick Martin a indiqué que sa première décision serait de proposer une réunion à tous les partenaires sociaux.
Le but: « dresser un diagnostic partagé sur ce qu’est l’équation fondamentale de mon point de vue: comment réconcilier croissance et climat? »
Il souhaite également « installer séance tenant une vice-présidence « Prospective et idées » afin « d’éclairer le débat public et de poser un certain nombre d’enjeux » pour échapper « aux débats anxiogènes et irrationnels » que ce soit sur l’intelligence artificielle ou encore sur « les conséquences de l’évolution de la démographie sur l’emploi ». A court-moyen terme, il a aussi rappelé que le Medef devrait s’impliquer dans le projet de loi de finances de la sécurité sociale.
Dialogue social, assurance-chômage et formation
« Dynamique, efficace et autonome »: c’est par ces trois adjectifs que Patrick Martin a défini le dialogue social qu’il souhaite poursuivre.
« Dans le panorama assez fracturé du pays, je crois que les partenaires sociaux sont parfaitement conscients de leurs responsabilité, de leur capacité à agir », a-t-il insisté. On ne se rejoint pas sur tous les sujets mais je suis parfaitement déterminé à entretenir cette dynamique du dialogue social. »
Au sujet de l’assurance-chômage, il a confirmé que la perspective d’un accord avec les syndicats était « à ce jour assez éloignée » tout en soulignant que cette situation n’était pas figée.
Le nouveau président du Medef est enfin revenu sur un des points clés de son programme: la formation et plus particulièrement la réforme des lycées professionnels. « Nos entreprises vont devoir s’impliquer dès l’amont, c’est-à-dire dès le stade de l’orientation, ensuite pour accueillir les stagiaires puis pour les embaucher parce qu’ils auront été formés à des compétences qui correspondent aux besoins de l’économie », a-t-il expliqué.
Enfin, il a élargi cette nécessaire intégration au marché de l’emploi aux jeunes, aux seniors ou encore aux bénéficiaires au RSA « pour ceux qui veulent bien se prêter à l’exercice dans les prochaines années ». Un clin d’oeil a peine dissimulé à la réforme décriée du revenu de solidarité active.
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