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(BFM Bourse) – Capital Economics estime que l’engouement des marchés américains pour l’IA générative ne suffira pas à empêcher un repli de l’indice phare de Wall Street sur la seconde partie de l’année. Goldman Sachs est plus optimiste.
Jusqu’ici tout va bien pour le S&P 500. L’indice servant de baromètre à Wall Street s’adjuge 13,9% depuis le début de l’année, malgré les craintes d’un ralentissement économique qui s’observe tout doucement dans les indicateurs économiques avancés.
Mais, comme nous l’avons écrit à plusieurs reprises, cette progression ne tient pour beaucoup qu’à une poignée de valeurs. En retirant Apple, Microsoft, Amazon, Tesla, Meta, Alphabet et surtout Nvidia UBS calculait le 5 juin dernier, que la performance de l’indice tombait à… 1,6%. C’est que les sept valeurs mentionnées précédemment enregistraient, en moyenne, une hausse de 72% sur 2023, à cette date.
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Vers une récession?
Au-delà de cette concentration très particulière, et en réalité pas si inhabituelle pour le S&P500, l’indice américain risque-t-il de se diriger vers une seconde partie de 2023 bien moins prometteuse?
C’est clairement le pronostic de Capital Economics. Dans une note publiée mardi le think tank basé à Londres anticipe un S&P 500 à environ 4000 points d’ici la fin de l’année, contre environ 4354 actuellement, ce qui traduirait ainsi une baisse d’environ 9%.
Capital Economics se montre toutefois un peu moins pessimiste qu’avec sa précédente prévision (3800 points). Le think tank admet que l’engouement pour l’IA générative, celle au cœur de ChatGPT et qui a notamment propulsé les titres Nvidia et Microsoft, l’a quelque peu pris de court et pourrait même encore monter en puissance à moyen terme.
Néanmoins cet engouement ne suffira pas à contrebalancer la dégradation de la conjoncture. « Nous ne pensons pas que l’enthousiasme croissant pour l’IA suffira à empêcher le S&P 500 de baisser si, comme nous le prévoyons, l’économie américaine entre en récession dans le courant de l’année », écrit Capital Economics. Le think tank considère que le marché n’a pas intégré dans les cours la survenue de cette récession.
Certes, tous les observateurs ne se veulent pas aussi pessimistes. Citée par Bloomberg, Royal Bank of Canada avait fin mai, établi sa projection à 4250 points à fin 2023, soit un recul très modéré, mais voyait « davantage de risques à la hausse qu’à la baisse ».
Des années 2024 et 2025 plus porteuses?
Goldman Sachs, également citée par l’agence de presse américaine, a pour sa part récemment relevé sa prévision à 4500 points d’ici à la fin de l’année, soit un tout petit potentiel de hausse. La banque considère que l’appréciation des multiples boursiers dont ont bénéficié les quelques valeurs mentionnées plus haut pourrait se généraliser à d’autres titres de secteurs différents.
A contrario, Morgan Stanley se veut encore plus prudente que Capital Economics. La banque américaine a confirmé sa cible à 3.900 points d’ici fin 2023. « L’inflation va diminuer. Ce ne sera pas bon pour les actions, car c’est de là que les bénéfices ont été générés », a expliqué à Bloomberg son stratégiste, Mike Wilson.
Notons qu’au-delà de 2023, Capital Economics se monte plus optimiste pour les marchés américains, tablant sur un S&P 500 à 5500 points à la fin 2024 et à 6500 fin 2025.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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