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INFO BFMTV. À la veille du premier week-end de chassé-croisé des vacances d’été, le gouvernement veut largement augmenter ses contrôles d’alcoolémie et de stupéfiants, notamment en réponse à l’accident qui a causé la mort de deux personnes ce vendredi dans les Yvelines.
Le gouvernement se veut « intraitable » face à un « fléau ». Ce week-end, alors que de très nombreux Français prendront la route pour se rendre sur leur lieu de vacances ou rentrer chez eux, le gouvernement s’est fixé l’objectif d’augmenter de 25% les contrôles d’alcoolémie et de stupéfiants sur les routes par rapport à l’été dernier, a appris BFMTV de source gouvernementale.
Si la journée de samedi sera écarlate dans le sens des départs, selon les prévisions de Bison Futé, certains axes seront classés rouge dès vendredi après-midi. Ce samedi, Bison Futé conseille aux automobilistes franciliens de se lever encore plus tôt pour leur départ en vacances. Le service gouvernemental de prévision recommande ainsi de quitter ou traverser l’Île-de-France avant 6h.
Accident mortel dans les Yvelines
Cette mesure a été prise au soir d’un terrible accident survenu ce vendredi matin dans les Yvelines qui a fait deux morts et de nombreux blessés. Un automobiliste de 23 ans, dont l’alcoolémie a été mesurée à 2,04 grammes par litre de sang, a d’ailleurs été placé en garde à vue.
« Cela montre la nécessité d’être totalement intraitable dans notre combat contre le fléau de l’alcool au volant, qui a encore tué ce matin », a réagi auprès de BFMTV Clément Beaune, le ministre des transports.
Les deux passagers du bus décédés sont un homme de 64 ans, père de quatre enfants, et une femme de 54 ans, mère de deux enfants, a précisé à la presse la procureure de Versailles, Maryvonne Caillibotte.
Cinq personnes blessées avaient été déclarées en « urgence absolue » et le pronostic vital de l’une d’elle était toujours engagé vendredi en fin d’après-midi, a ajouté la magistrate. On dénombre également 33 blessés en « urgence relative ».
Une enquête a été ouverte pour homicide involontaire et blessures involontaires, a ajouté le parquet, qui a retenu la circonstance aggravante de « présence d’alcool » chez l’automobiliste, par ailleurs en règle. Lui-même opéré d’une fracture au bras, il n’avait pu être entendu vendredi par les enquêteurs, a précisé Maryvonne Caillibotte. L’automobiliste encourt jusqu’à sept ans de prison ferme.
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