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Au deuxième trimestre, le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) a augmenté de 20.000 personnes par rapport aux trois mois précédents pour atteindre 2,2 millions de sans-emploi, selon des statistiques de l’Insee publiées vendredi. Malgré cette hausse, le taux de chômage est resté quasi stable, à 7,2 % de la population active (+0,1 point) en France, hors Mayotte, cette stabilité étant partagée par toutes les classes d’âge.
A ce niveau, conforme à ce que l’institut statistique avait anticipé mi-juin dans sa dernière note de conjoncture , il demeure très proche de son plus bas niveau mesuré depuis le deuxième trimestre 1982. Avec 564.000 personnes en moyenne sur le trimestre se déclarent sans emploi tout en en recherchant un depuis au moins un an, le taux de chômage de longue durée a également fait du sur-place, à 1,8 % de la population active.
Taux d’emploi des seniors en hausse
Même chose pour le taux d’emploi des 15-64 ans. A 68,6 %, il se situe toujours à son plus haut niveau depuis 1975. A noter toutefois qu’il a augmenté de 0,3 point pour les 50-64 ans, à 66,8 %, nouveau point haut depuis 1975. « En particulier, le taux d’emploi des 55-64 ans augmente de 0,7 point sur le trimestre et de 1,6 point sur un an », a souligné l’Insee, à quelques semaines de l’entrée en vigueur de la réforme des retraites.
« De l’ensemble des données publiées par l’Insee, on peut conclure que le marché du travail en France continue de se montrer très solide, a réagi Charlotte de Montpellier, économiste d’ING. Néanmoins, et malgré une croissance plus forte qu’attendue au deuxième trimestre, la tendance est plutôt au refroidissement du marché du travail et le taux de chômage semble avoir atteint son point bas. Une nouvelle diminution du taux de chômage dans les prochains mois semble peu probable. »
Tout dépendra de l’évolution comparée de l’emploi et de la population active, mais aussi de l’évolution comparée de l’emploi et des carnets de commandes des entreprises. Si l’estimation provisoire de l’Insee sur le PIB au deuxième trimestre se confirme, l’objectif de Bercy d’une croissance de 1 % de l’activité en 2023 pourra être tenu. La majorité des économistes tablent au contraire sur un ralentissement. Même si la prudence est de mise, les signes d’essoufflement de la TVA pourraient leur donner raison.
Toujours dans sa dernière note de conjoncture , l’Insee a anticipé que le taux de chômage stagnera à 7,1 % de la population active, celle-ci devant ralentir. Sans pour autant remettre en cause l’objectif du plein-emploi d’ici à la fin du quinquennat. Pour gratter les 2 points qui y mènent, le gouvernement mise sur France travail, la nouvelle organisation des acteurs de l’emploi et de l’insertion, et sur les effets des réformes de l’assurance-chômage et des retraites.
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