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Publié le 8 juil. 2023 à 10:01
« Back to the office ! » La Banque d’Angleterre précise sa politique en matière de télétravail. Après avoir accordé davantage de souplesse durant la pandémie, l’institution a indiqué jeudi qu’elle exigeait que ses salariés passent au moins 40 % de leur temps de travail mensuel au bureau.
« La flexibilité dans les deux sens est au coeur de nos méthodes de travail, l’objectif étant que tous les collègues, lorsque leur rôle le permet, passent au moins la moitié de leur temps à travailler ensemble », vise même à terme l’institution dans son rapport annuel.
En mai 2022, le gouverneur de la Banque d’Angleterre Andrew Bailey appelait déjà à réintroduire davantage de présentiel, alors que les salariés pouvaient travailler à distance quatre jours sur cinq.
S’il reconnaissait alors avoir été surpris de constater tout ce que le personnel était capable de faire à domicile, il s’inquiétait de l’impact négatif du télétravail sur l’intégration des nouveaux arrivants. « Les conversations en face à face présentent des avantages que l’on ne retrouve pas à l’écran », estimait-il.
Pas de remise en cause du travail hybride
A l’époque, la formule adoptée par l’institution lui avait valu de vives critiques de la part de certains médias locaux. « Voilà pourquoi la Banque d’Angleterre est impuissante ! Le personnel n’a besoin de se rendre au bureau qu’un jour par semaine, alors que le gouverneur affirme qu’il est incapable de juguler l’inflation », écrivait notamment le « Daily Mail ».
Si le rapport annuel de l’institution annonce des règles légèrement plus strictes, il ne semble pas d’actualité à ce stade de remettre totalement en cause le travail hybride, qui mêle télétravail et présentiel.
Depuis la pandémie, les salariés sont en effet plus réticents à accepter des postes non télétravaillables. « En tant qu’employeurs, nous devons tous faire face au fait que nous devons recruter des personnes sur un marché du travail où cela fait de plus en plus partie de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée », déclarait Andrew Bailey l’an dernier.
Les nouvelles exigences de la Banque d’Angleterre se rapprochent de la politique de la Banque centrale européenne, où le personnel bénéficie de 110 jours à distance par an, soit 50 % du temps de travail.
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