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L’agence attribue actuellement à la France la note « AA-« , l’une des meilleures possibles, signe que le pays reste très crédible aux yeux des marchés. Cette note est assortie d’une perspective « stable », ce qui signifie que Fitch n’envisage pas de la modifier pour l’heure.
Une semaine après Moody’s, l’agence de notation Fitch, qui avait abaissé la note de la dette française il y a six mois, doit à nouveau se prononcer sur le pays qui a voulu afficher son sérieux dans le budget 2024. L’agence attribue actuellement à la France la note « AA-« , l’une des meilleures possibles, signe que le pays reste très crédible aux yeux des marchés. Cette note est assortie d’une perspective « stable », ce qui signifie que Fitch n’envisage pas de la modifier pour l’heure.
Fitch est la deuxième agence à se pencher de nouveau cette année sur la France, après Moody’s vendredi dernier, qui n’a pas actualisé sa note, et avant Standard & Poor’s (S&P) le 1er décembre. Si elle a entraîné peu de conséquences sur les marchés, la révision à la baisse de la note financière par Fitch en avril dernier avait été un coup de semonce. L’agence avait notamment évoqué « des déficits budgétaires importants et des progrès modestes » concernant leur réduction, après trois ans d’abondantes dépenses publiques destinées à amortir le choc du Covid et de l’inflation, et les tensions sociales autour de la réforme des retraites.
S&P n’avait pas dégradé la note mais maintenu la perspective « négative »
Quelques semaines plus tard, la France échappait de peu à une révision à la baisse de la note « AA » (au troisième rang des meilleures notes) attribuée par S&P, considérée comme la plus influente des trois. S&P avait toutefois maintenu la perspective « négative », qui signifie qu’un abaissement de la note est possible, citant des « risques » pesant sur les objectifs budgétaires comme « l’absence de majorité absolue » au Parlement. Si les tensions sociales sont retombées, le gouvernement a été encore forcé d’engager sa responsabilité pour faire adopter au parlement la partie « recettes » du budget, qui prévoit au moins 16 milliards d’euros d’économies.
Actuellement, la dette dépasse les 3.000 milliards d’euros et le déficit public doit passer, selon les prévisions du gouvernement, de 4,9% du PIB en 2023 à 4,4% en 2024, puis à 2,7% en 2027. « Les agences de notation évaluent le risque de défaut des emprunteurs » et « en théorie, leurs décisions devraient se répercuter sur les taux auxquels s’endettent les États », explique dans une note Sylvain Bersinger, économiste à Asterès. « Cela ne semble pas être le cas dans les faits, ce qui implique que les décisions des agences de notation, quoique abondamment commentées, n’ont en réalité pas d’importance notable. »
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