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Selon le Canard enchaîné, l’EPR 1 de Taishan est à l’arrêt depuis près de six mois après la découverte d’un phénomène d’oxydation sur les gaines des crayons combustibles fabriquées par le constructeur français Framatome.
EDF estime qu’il n’y a pas de « risque sûreté » pour son réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville (Manche), alors que l’un des deux EPR en exploitation à Taishan en Chine est touché par un phénomène de corrosion de la gaine contenant les combustibles, a indiqué l’électricien français mercredi. « L’EPR de Flamanville 3, dont le chargement du combustible s’effectuera au premier trimestre 2024, intégrera tous les enseignements tirés de l’exploitation des deux réacteurs EPR de Taishan », a indiqué EDF, actionnaire à 30% de la paire d’EPR chinois, dans une déclaration.
Selon le Canard enchaîné, l’EPR 1 de Taishan est à l’arrêt depuis près de six mois après la découverte d’un phénomène d’oxydation sur les gaines des crayons combustibles fabriquées par le constructeur français Framatome. Il s’agit d’une pièce critique puisqu’elle contient les pastilles d’uranium compressé nécessaire à la production de l’énergie nucléaire. L’exploitant chinois CGN a évoqué dans un communiqué daté du 9 juin l’arrêt du réacteur, et ce depuis le 31 janvier pour une opération programmée de rechargement de combustible. Pendant cet arrêt, il a été procédé à « quelques inspections et des tests », ajoute le groupe, sans préciser s’ils sont liés à ces phénomènes de corrosion.
« Un phénomène connu », assure EDF
EDF n’a pas indiqué si la découverte était de nature à entraîner des retards supplémentaires pour le seul EPR en construction sur le sol français, et dont la date d’entrée en service est prévu au premier trimestre 2024, avec 12 ans de retard sur le calendrier initial.
« Les études réalisées par EDF, avec l’appui de Framatome, concluent pour l’exploitation du premier coeur de Flamanville 3 à l’absence de tout risque sûreté lié à un tel phénomène de corrosion de la gaine des crayons combustibles », précise le groupe.
Le groupe se borne aussi à indiquer que « la corrosion de la gaine de crayons combustibles est un phénomène connu, rencontré notamment sur le parc nucléaire français » qui est le cas échéant « intégré dans les études de sûreté ». « Il est en cours d’éradication via des évolutions des caractéristiques métallurgiques de la gaine des crayons combustibles (augmentation de la teneur en fer) », ajoute EDF sans préciser quels réacteurs sont concernés en France.
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