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(BFM Bourse) – Avec la fin des résultats du premier semestre, BFM Bourse fait le point. Nous avons choisi comme baromètre, la réaction du cours de Bourse lors de la séance suivant les annonces de ces résultats.
La saison des résultats semestriels a été intense. Tous les pensionnaires du CAC 40 publiant des comptes calés sur l’année calendaire ont tous rendu leur copie, avec, pour plusieurs d’entre eux, des records en matière des bénéfices et/ou de rentabilité.
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Lesquels de ces groupes ont le mieux réussi cette épreuve? Pour tenter d’apporter un élément de réponse, nous avons retenu la réaction en Bourse de leurs titres le jour de la publication de leurs résultats (voir infographies plus bas), ou le lendemain pour les sociétés qui ont communiqué leurs performances après la clôture du marché, comme LVMH ou Michelin.
L’impact des conditions de marché
Sur cette base, la plus forte progression est signée par STMicroelectronics, qui a enregistré un bond de près de 9%, après avoir livré une croissance au deuxième trimestre un peu supérieure aux attentes, et donné des prévisions de marge brute et de revenus au-dessus du consensus.
Alors que Saint-Gobain occupait confortablement la place du dauphin jusqu’ à la séance du jeudi 3 août, c’est finalement Crédit Agricole qui a évincé la doyenne des sociétés cotées du CAC 40, avec une hausse de 6,14% à la clôture de la séance du vendredi 4 août. Dernière entreprise de l’indice parisien à rendre des comptes, la banque verte a fait une très bonne impression après avoir publié des profits trimestriels meilleurs que prévu.
Troisième de ce classement Saint-Gobain n’a donc pas démérité. Le groupe qui a atteint une rentabilité record au premier semestre et ne cesse de publier, saison après saison, des résultats appréciés des investisseurs, termine finalement troisième de ce classement. Bouygues est finalement relégué au pied du podium, avec des comptes amplifiés par l’intégration d’Equans, devant Hermès, grande satisfaction du secteur du luxe, avec une croissance qui s’est encore accélérée au deuxième trimestre.
Du côté des plus fortes baisses, Capgemini (-7%) a au contraire échaudé les investisseurs avec une progression de ses revenus décevantes au deuxième trimestre. Même constat pour Teleperformance (-16,9%), qui a en plus abaissé sa prévision de croissance annuelle.
Évidemment, cette approche a ses limites, comme tout indicateur. L’évolution du cours de la société peut très bien être affecté par les conditions et l’humeur de marché le jour même.
A titre d’exemple, Stellantis a livré une excellente copie, avec une marge opérationnelle courante impressionnante. Mais sa hausse de 2,7% aurait pu être plus élevée, dans un marché haussier. Or, le jour de la publication de ses résultats semestriels, le CAC 40 avait perdu 1,35%.
C’est pour corriger cet effet lié aux conditions de marché que nous avons à la fois publié une infographie avec la réaction brute du titre et une seconde (ci-dessous) dans laquelle nous avons calculé la surperformance ou la sous-performance du titre par rapport à l’évolution du CAC 40 le même jour (en clair si une action a pris 4% sur une séance et que le CAC 40 a gagné 1%, sa surperformance est de 3%).
La prise en compte de la météo boursière bouleverse à la marge ce classement. STMicroelectronics reste premier tandis que Crédit Agricole confirme sa deuxième place. Le titre de l’établissement bancaire est suivi de Société Générale qui progresse de la cinquième à la troisième place, avec la prise en compte de l’environnement boursier le jour de sa publication.
La banque rouge et noire relègue donc sur le fil Stellantis à la quatrième place. Bouygues passe à la quatrième à la cinquième place et Hermès, se retrouve au sixième échelon. Saint-Gobain, troisième du classement précédent, tombe à la septième place.
Même en tenant en prenant en compte ce différentiel de performance, la mesure reste imparfaite. Tout d’abord parce qu’un indice est par définition diversifié et ses variations sont ainsi souvent moins volatiles sur un jour qu’une action donnée. Ensuite, parce qu’il peut arriver que les investisseurs anticipent en avance de bons résultats.
Carrefour avait vu son action progresser de 2,9% lors de la séance précédant la communication de ses résultats (publiés après la clôture du marché), puis a encore gagné 3,1% lors de la séance suivant la publication de ses comptes. A contrario, STMicroelectronics, après avoir gagné près de 9% le jour de ses résultats, a subi des prises de bénéfices le lendemain (-4,09%).
Autre exemple: Worldline a vu sa publication être appréciée par les analystes, grâce à une croissance rassurante de son activité de services au commerçants. Mais le groupe de paiements n’a gagné que 0,32% lors de la séance dans la foulée de sa publication. Mais le rattrapage de ces bons résultats s’est fait le lendemain (+4,9%).
(*)Note: nous avons exclu de nos infographies, Alstom et Pernod Ricard, dont les exercices sont à cheval sur deux années calendaires, clôturant respectivement à fin mars et fin juin.
Par Julien Marion et Sabrina Sadgui
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