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(BFM Bourse) – La Bourse de Paris parvient sur le fil à clôturer dans le vert et à préserver les 7.000 points, pourtant menacés par les craintes liées à la politique monétaire après des chiffres sur la consommation américaine supérieurs aux attentes.
La Bourse de Paris est parvenue en toute fin de séance à clôturer dans le vert, avec un CAC 40 en hausse modeste de 0,11% à 7.029,70 points.
Pourtant, la place parisienne s’était quelque peu affolée, retournant même sous les 7.000 points, après la publication dans l’après-midi de ventes au détail supérieures aux attentes aux Etats-Unis, le mois dernier.
En septembre, elles ont donc progressé de 0,7% sur un mois, soit plus que la hausse de 0,3% anticipée par le consensus.
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Cet indicateur illustre donc la résistance de la consommation aux Etats-Unis, le principal moteur de la première économie mondiale. Et paradoxalement cette bonne nouvelle sur le front économique en est une mauvaise pour les marchés. Ces chiffres donnent en effet des arguments supplémentaires à la Réserve fédérale américaine pour une nouvelle action à la hausse sur ses taux directeurs. Sur le marché obligataire, la réaction a été immédiate puisque le taux à 10 ans de la dette américaine se tend à nouveau à des plus hauts de 16 ans à 4,84% contre 4,7% la veille.
Toujours aux Etats-Unis, le Nasdaq est aussi orienté à la baisse, pénalisé par des informations de presse évoquant des nouvelles restrictions américaines sur l’exportation vers la Chine de puces avancées.
Le marché évite aussi les prises de risques inconsidérées, surveillant l’évolution de la guerre entre Israël et le Hamas.
« Il semble que nous soyons dans un schéma d’attente très dangereux et délicat pour l’instant, mais en l’absence de développements majeurs depuis l’avis d’évacuation israélien adressé aux habitants de Gaza vendredi, les marchés ont retiré leurs couvertures de fin de semaine au cours des dernières 24 heures environ », estiment de leur côté les stratégistes de Deutsche Bank.
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Edenred et Sodexo, un ticket avec le marché
Du côté des valeurs, Edenred termine en hausse de 4,1% et Sodexo de 1,6% alors que la menace d’un plafonnement des commissions de titres-restaurant s’éloigne à la suite d’un rapport de l’Autorité de la concurrence. Du moins à court terme.
Airbus a avancé de 3,6% alors que Jefferies est passé de « conserver » à « acheter », tout en relevant son objectif de cours à 150 euros contre 130 euros. Le bureau d’études juge l’action de l’avionneur bon marché et mise sur des rachats d’actions.
Sur les autres marchés, l’euro progresse de 0,3% face au dollar à 1,0590 dollar, alors que plusieurs banques voient la monnaie européenne tomber à la parité face au billet vert. Les cours du pétrole évoluent en légère baisse. Le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord cède 0,3% à 89,33 dollars le baril, tandis que celui de novembre sur le WTI perd 0,5% à 84,85 dollars le baril.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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