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(BFM Bourse) – Le CAC 40 est resté dans les cordes ce jeudi, toujours sonné par la volonté de la Fed de relever ses taux. De son côté, la Banque d’Angleterre a procédé à une hausse de taux plus forte qu’anticipée par les économistes.
La morosité reste de mise à la Bourse de Paris. Le CAC 40 a enchaîné ce jeudi une quatrième séance de baisses consécutives, cédant 0,79% à 7203,28 points.
L’indice parisien souffre depuis plusieurs séances et a été lesté par les déclarations jugées « hawkish » (restrictives) de la part du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell. Dans des auditions devant les deux chambres du Congrès américain, mercredi et ce jeudi, le banquier central s’est exprimé et a indiqué que de nouvelles hausses de taux étaient en vue. Il a toutefois jugé ce jeudi que la banque centrale était « proche de la destination sur les taux » et que la Fed devait « agir de manière prudente », selon des propos relayés par Reuters.
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La Banque d’Angleterre surprend
Outre la Fed, le marché a également dû décortiquer l’annonce de la Banque d’Angleterre qui a relevé ses taux directeurs de 50 points de base (soit 0,5%) pour contrecarrer une inflation encore très élevée au Royaume-Uni.
« L’augmentation des taux d’intérêt de 0,5% (pour atteindre) 5% décidée aujourd’hui par le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque d’Angleterre a été plus importante que ce que la plupart des commentateurs avaient prévu. Alors que les chiffres de l’inflation globale et de l’inflation de base, plus élevés que prévu, avaient relancé le débat sur le taux d’augmentation, la plupart des observateurs s’attendaient à une hausse plus graduelle de 0,25 % », commente Andrew Jones, gérant de portefeuille chez Janus Henderson.
« Malgré la nouvelle d’aujourd’hui, l’inflation devant rester élevée au cours des prochains mois, de nouvelles hausses restent très probables », ajoute-t-il.
SES-imagotag attaqué par un vendeur à découvert
Sur les valeurs, si peu de titres ont évolué dans le vert sur le CAC 40, la plus forte baisse, TotalEnergies, est restée relativement contenue (-2,5%).
Casino a perdu 3,8% après avoir annoncé la cession du solde de sa participation dans le brésilien Assai ainsi qu’une série de mesures pour dégager du cash.
L’opérateur de satellites SES a gagné 7,8% après avoir annoncé la fin et le non aboutissement de son projet de fusion avec son rival Intelsat.
A ne pas confondre, l’action de SES-imagotag, de son côté, est suspendue dans l’attente d’un communiqué. L’entreprise est attaquée par un vendeur à découvert, Gotham City Research, qui l’accuse d’avoir gonflé artificiellement ses revenus et ses résultats.
Eramet a cédé 2,7%. Oddo BHF a abaissé son objectif de cours à 126 euros, contre 137 euros précédemment. « Comme les autres minières, Eramet fait face à un contexte de marché difficile avec des cours tirés vers le bas par la réouverture décevante post-Covid en Chine », explique le bureau d’études qui n’attend pas de franche amélioration de cet environnement de marché au second semestre. Ce qui l’a amené à réviser à la baisse sa prévision de résultat brut d’exploitation (Ebitda) ajusté pour l’ensemble de l’exercice à 905 millions d’euros contre 1,1 milliard d’euros anticipé par la société.
Maisons du Monde a perdu 8,9% alors que TP ICAP Midcap est passé à la vente sur le dossier, après avoir analysé des données de la Banque de France sur les ventes de meubles en mai.
Sur les autres marchés, l’euro abandonne 0,3% face au dollar à 1,096 dollar. Les cours du pétrole, eux, reculent nettement. Le contrat sur le Brent de mer du Nord pour livraison en août abandonne 3,6% à 74,60 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York perd 3,6% à 69,92 dollars le baril.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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