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(BFM Bourse) – L’indice parisien a terminé en hausse de 0,11% mercredi, soutenu par le ralentissement de l’inflation au Royaume-Uni et par le bond de Kering, dont la réorganisation managériale a convaincu le marché.
Séance cahoteuse pour le CAC 40 qui a débuté la journée en forme avant d’effacer ses gains puis de revenir dans le vert. L’indice parisien termine finalement en progression ce mardi de 0,11% à 7326,94 points, après avoir glané 0,38% la veille.
Le marché a apprécié la baisse de l’inflation au Royaume-Uni, qui a décéléré à 7,9% sur un an en juin contre 8,7% en mai selon les données de l’Office national des statistiques britanniques. L’entrain des investisseurs est palpable vu la performance de la Bourse de Londres où le FTSE 100 a pris 1,9%.
« L’inflation a diminué plus que prévu dans la publication du rapport du mois de juin paru aujourd’hui, ce que nous n’avions pas pu dire depuis un certain temps », souligne la banque Nomura.
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La livre sterling chute
« Il est encourageant de constater que la dynamique des prix de production des services – que le Comité de politique monétaire (de la Banque d’Angleterre) surveille de très près – s’est également affaiblie, tandis que les prix à la production en amont (biens) ont baissé. Cela corrobore notre opinion selon laquelle la Banque d’Angleterre relèvera ses taux de 25 points (0,25%) de base, plutôt que de 50 points, lors de sa réunion d’août », analyse-t-elle.
« Cela fait longtemps qu’on l’attend, mais l’inflation au Royaume-Uni est enfin en baisse et, fait rare, elle diminue à un rythme plus rapide que prévu, tant au niveau de l’indice global que de l’indice ‘core’ (hors prix de l’énergie et alimentaires) », souligne Craig Erlam d’Oanda.
Ces chiffres ont également entraîné une chute de la livre sterling, qui baisse de 1,1% face au dollar à 1,2892 dollar. L’euro, lui, cède du terrain face au dollar, perdant 0,3% à 1,1196 dollar.
Le marché a par ailleurs pris acte de la confirmation du tassement de l’inflation en zone euro. En juin la hausse des prix s’est inscrite à 5,5% dans l’union monétaire contre 6,1% en mai, selon une deuxième estimation d’Eurostat conforme à la première.
Aux Etats-Unis, Wall Street évolue en petite hausse, le S&P 500 avançant de 0,3% peu avant la clôture européenne. Goldman Sachs s’adjuge 1,5% malgré des résultats trimestriels en nette contraction et inférieurs aux attentes.
Kering termine en tête du CAC 40
Du côté des valeurs françaises, Kering a progressé fortement (+7,4%), le marché saluant la réorganisation du groupe et le départ du PDG de Gucci, qui devrait contribuer à donner un nouvel élan à la société. De plus, selon des informations rapportées dans l’après-midi par Bloomberg, qui cite des sources proches du dossier, le fonds activiste Bluebell Capital serait entré au capital de l’entreprise. L’agence explique que le fonds demanderait des améliorations au niveau de l’activité de Gucci et aurait vanté les mérites d’un rapprochement avec le suisse Richemont.
Orange a pris 1,3% aidé par un relèvement de conseil à l’achat de la part de la banque Citi.
Virbac s’est adjugé 5,8% après avoir publié un chiffre d’affaires en hausse de 1,9% hors effets de changes au deuxième trimestre. Le groupe avait abaissé au début du mois, à l’occasion d’un avertissement sur résultats ses objectifs annuels, ce qui avait fait plonger son action.
Nexans a gagné 6,9% après avoir remporté un contrat de plus de 1,4 milliard d’euros portant sur l’interconnexion électrique EuroAsia.
Sur les capitalisations moyennes, le spécialiste des logiciels de dématérialisation Esker est monté de 9% après avoir relevé son objectif de croissance à la suite de la publication de son activité du deuxième trimestre.
A contrario SergeFerrari Group a abandonné 13,3%, après avoir revu à la baisse ses perspectives annuelles, une annonce faisant suite à la publication de son activité au premier semestre.
Les contrats pétroliers avancent un peu. Le Brent de mer du Nord pour livraison en septembre s’adjuge 0,7% à 80,16 dollars le baril, tandis que celui d’août sur le WTI coté à New York prend 0,4% à 76,05 dollars le baril.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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