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(BFM Bourse) – Le CAC 40 termine en légère hausse de 0,4%, après avoir perdu plus de 1% lundi soir. La place parisienne a bénéficié d’une détente sur les taux obligataires faisant suite aux propos d’un membre de la Banque centrale européenne.
Sans direction à la mi-séance, la Bourse de Paris s’est légèrement réveillée dans l’après-midi en réaction à une baisse des taux des dettes en zone euro.
Le CAC 40 clôture en hausse de 0,38% pour renouer avec les 7300 points, à 7319,18 points mardi soir. Lundi, l’indice phare de la place parisienne avait accusé une baisse supérieure à 1%, plombé par par le repli des valeurs du secteur du luxe.
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Ce changement d’ambiance s’explique par une sortie de Klaas Knot, président de la Banque des Pays-Bas et membre du conseil des gouverneurs de la BCE, qui a eu son petit effet sur les rendements obligataires. Il déclaré ce mardi que des hausses de taux après juillet n’étaient pas « une certitude » mais « tout au plus une possibilité ». Ces propos laissent espérer les investisseurs que la politique de resserrement monétaire de la BCE touche à sa fin. De quoi alimenter un peu plus l’optimisme des investisseurs sur l’orientation de la politique monétaire de l’institution européenne.
Par ailleurs, la publication d’une batterie d’indicateurs économiques aux Etats-Unis a aussi animé la tendance. D’un côté, les ventes au détail de juin aux Etats-Unis ont progressé moins que prévu, de 0,2% en juin contre une hausse de 0,5% espérée par le consensus. Mais au final, elles sont ressorties conformes aux attentes, « après prise en compte des révisions à la hausse de mai », selon Art Hogan de Briefing.com cité par l’AFP.
Les ventes au détail sont étroitement surveillées car elles reflètent la solidité de la consommation des ménages américains, elle-même moteur de la croissance américaine. Du côté des chiffres de la production américaine, ces derniers sont ressortis inférieurs aux attentes toujours pour le mois de juin, avec une contraction de 0,5% sur un mois, là où une stabilité était attendue.
Reprise de cotation difficile pour Casino
Du côté des valeurs, SES-Imagotag a progressé de 7,4% bénéficiant d’un contrat avec le « plus grand distributeur de meubles au monde » d’origine suédoise, sans toutefois nommer son partenaire (si vous pensez à Ikea, vous pensez comme nous). Le titre est également soutenu par la reprise de la couverture de Berenberg qui recommande d’acheter l’action.
De l’autre côté du spectre, on retrouve Casino qui a chuté de 10%, le titre reprenant sa cotation après avoir été suspendu la veille. Le groupe a décidé de poursuivre les discussions avec un groupe d’investisseurs mené par Daniel Kretinsky et qui doivent injecter des fonds propres. L’entreprise entend boucler sa restructuration financière d’ici à la fin du mois.
Aramis Group a rendu 7,9%, le marché sanctionnant le point d’activité de la société sur la période allant d’avril à fin juin, marquée par une baisse des ventes de véhicules reconditionnés.
Du côté des petites valeurs, Biophytis termine en forte hausse de 33,9% après une pointe à +68,2% en début d’après-midi. La société de biotechnologies était recherchée à la Bourse de Paris, en réaction à la signature d’un contrat-cadre avec Seqens, qui assurera la production du principe actif de Sarconeos, le candidat-médicament développé par Biophytis.
Sur les autres marchés, l’euro cède 0,1% face au dollar à 1,1215 dollar. Les contrats pétroliers reprennent des couleurs. Le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord s’adjuge 1,4% à 79,58 dollars le baril, tandis que celui d’août sur le WTI coté à New York prend 1,7% à 75,31 dollars le baril.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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