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Initialement dédiée à l’A380, celle ligne est désormais uniquement consacrée au moyen-porteur star de l’avionneur. À terme, l’appareil bénéficiera de 10 sites de production dans le monde.
Airbus a inauguré ce lundi sur son site Jean-Luc Lagardère de Blagnac, près de Toulouse, une nouvelle chaîne d’assemblage final pour sa famille A320 et notamment le dernier A321neo, donnant un nouveau souffle à ce site auparavant consacré au superjumbo A380 dont la production a été définitivement stoppée.
Le constructeur aéronautique européen bénéficie en effet d’une demande record pour ses avions moyen-courriers à fuselage plus étroit et l’A320neo et A321neo sont au coeur de ce succès. L’an passé, ils ont représenté 69% des ventes de l’avionneur européen.
Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a visité la ligne partiellement automatisée à l’intérieur de l’usine, qui, selon Airbus, créera 700 emplois d’ici 2026. C’est moitié moins d’emplois à plein temps que dans le cadre de la construction de l’A380. Annoncée en 2022, cette nouvelle ligne livrera ses premiers avions l’an prochain.
L’A321neo est le plus grand appareil de la famille A320, qui a été relancée avec de nouveaux moteurs en 2010, juste à temps pour répondre à une explosion de la demande alimentée en partie par des taux d’intérêt bas.
8 semaines pour assembler un appareil
Il s’agit de la huitième chaîne d’assemblage européenne pour la famille A320, les projets d’expansion déjà annoncés aux États-Unis et en Chine devant porter le total mondial à 10.
Airbus assure que grâce à l’automatisation et la numérisation de cette ligne, il faudra seulement 8 semaines pour finaliser l’assemblage d’un appareil.
« L’inauguration à Toulouse de cette nouvelle ligne d’assemblage final capable de produire l’A321 est un jalon supplémentaire dans la modernisation de notre système industriel mondial. Elle contribuera à l’augmentation de notre production (…) tout en répondant à la demande accrue pour l’A321, qui représente actuellement environ 60% du carnet de commandes total de la famille A320 », commente dans un communiqué Guillaume Faury, Président exécutif d’Airbus.
« Nous sommes heureux de voir cette nouvelle installation rejoindre notre réseau mondial de sites d’assemblage qui comptera quatre FAL à Hambourg (Allemagne), deux à Toulouse (France), deux à Mobile (États-Unis) et deux à Tianjin (Chine), toutes capables de produire l’A321 » poursuit-il.
Cette inauguration, qualifiée de « fierté nationale » par Bruno Le Maire, intervient alors que la concurrence entre Airbus et son grand rival Boeing s’oriente vers les capacités de production, les deux entreprises élaborant des stratégies pour honorer des carnets de commandes bien remplis.
Au dernier salon du Bourget, Airbus a enregistré 902 commandes brutes, après des mois de perturbations chroniques.
Augmenter les cadences
Cette nouvelle chaîne d’assemblage fait partie d’une réorganisation qui, selon Airbus, permettra de porter la production totale de la famille A320 à 75 par mois en 2026, contre 45 actuellement. Il a promis 720 appareils au marché en 2023. Certains fournisseurs jugent cet objectif ambitieux.
Mais la situation sur le front de la chaîne d’approvisionnement s’améliore. Airbus a ainsi livré 72 avions commerciaux en juin, lui permettant de rattraper une partie du retard sur ses objectifs annuels. En mai, Airbus avait livré 63 avions, après 54 en avril, alors qu’il avait seulement réussi à sortir 127 appareils lors du premier trimestre.
« La montée en cadence et la décarbonation, ce sont les deux enjeux d’Airbus » a d’ailleurs souligné Guillaume Faury, patron d’Airbus lors de l’inauguration de cette ligne de production.
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