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(BFM Bourse) – La banque américaine a révisé son opinion sur la valeur passant de « conserver » à « acheter », alors que la génération de cash de l’avionneur pourrait lui permettre de lancer un programme de rachats d’actions l’an prochain.
Airbus n’est pas loin de de trôner en tête du CAC 40 ce mardi. Le groupe d’aéronautique et de défense s’adjuge 2% à 125,38 euros et se situe juste derrière Edenred (+3%). Ce qui permet au titre d’afficher une progression de 13% sur l’ensemble de 2023.
L’action est portée par Jefferies qui a relevé ce mardi sa recommandation sur le titre passant de « conserver » à « acheter », tout en portant son objectif de cours à 150 euros (soit +22% par rapport au cours de clôture de lundi) contre 130 euros précédemment.
La banque estime que l’action, qui n’a pas tant progressé que cela depuis janvier (elle se situait autour de 120 euros fin janvier), « offre un point d’entrée attrayant ».
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Un bénéfice opérationnel qui va bondir pour la division commerciale
Surtout, la banque estime que l’attention des investisseurs devrait se réorienter, passant du niveau des livraisons au levier opérationnel du groupe, qui s’est renforcé, grâce à la modification du ‘mix’ produits. L’A321 neo, un monocouloir plus cher que l’A320 neo, représente désormais 53% du carnet de commandes et 45% des livraisons, note la banque.
Par ailleurs, la hausse des volumes d’avions vendus devrait permettre à Airbus d’absorber les coûts dus aux « sureffectifs » , note Jefferies, le groupe ayant maintenu un niveau d’emploi relativement élevé pour préparer la montée en cadence de sa production. Ainsi, bien que les livraisons de 2023 soient assez similaires à celles de 2017 (720 attendues contre 718 avions livrés en 2017) la division d’aviation commerciale d’Airbus affiche des effectifs 10% supérieurs à ceux de 2017, estime Jefferies.
Cette amélioration du levier opérationnel devrait se traduire par une nette progression de la rentabilité. La hausse des volumes et, donc, la résorption des surcoûts liés aux effectifs pourrait permettre de dégager environ 800 millions d’euros d’économies au sein de la division d’aviation commerciale, calcule Jefferies.
A ceci s’ajoute la montée en puissance de l’A321 neo qui devrait voir sa part dans les livraisons progresser, jusqu’à atteindre 50% du total sur la période 2026-2027. La banque estime qu’Airbus génère environ 15 millions de résultat opérationnel par A321 neo, ce qui se traduirait par un apport de 1,3 milliard d’euros supplémentaire au niveau du résultat opérationnel de la branche aéronautique civile.
Enfin, Jefferies anticipe un impact total positif d’environ 4,1 milliards liés à une hausse des volumes et à l’amélioration de la profitabilité des programmes A220 et A350. Au total, le résultat opérationnel de la division d’aviation commerciale d’Airbus pourrait atteindre 11,8 milliards d’euros à l’horizon 2026, selon Jefferies, soit plus du double du chiffre attendu par la banque cette année (5,1 milliards). L’établissement choisit toutefois de prendre des matelas de précaution dans ses prévisions et retient un chiffre de 10,2 milliards pour 2026.
Vers des rachats d’actions?
Au-delà de cette amélioration de la rentabilité attendue à moyen terme, Jefferies remarque qu’Airbus enregistre un exercice solide jusqu’à présent, en matière de génération de flux de trésorerie. A supposer que le groupe dégage 4 milliards d’euros en 2023 de flux de trésorerie libre (avant opérations de fusions-acquisitions et financements des clients), Airbus disposerait d’une position nette de trésorerie de plus de 11 milliards d’euros à fin 2023, selon les calculs de Jefferies.
Ce niveau de cash serait alors suffisant pour déclencher des opérations de rachats d’actions, anticipe la banque, qui s’attend à ce que le groupe effectue une annonce en ce sens entre la présentation des résultats annuels 2023 et ceux du premier semestre 2024, soit entre février et fin juillet de l’année prochaine.
Pour rappel, Airbus vise un flux de trésorerie libre d’environ 3 milliards d’euros cette année. Mais le groupe a souvent tendance à être prudent avec ses objectifs financiers. Jefferies table sur 3,8 milliards d’euros.
Le groupe avait d’ailleurs prévenu lors de sa journée dédiée aux investisseurs de septembre 2022 qu’il envisagerait des mesures additionnelles de retour à l’actionnaire (comme des rachats d’actions) à partir du moment où sa position nette de de trésorerie dépasserait 10 milliards d’euros.
En attendant, Airbus publiera ses résultats du troisième trimestre le 8 novembre.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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