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Fatigués par une XVIe législature qui a commencé sur les chapeaux de roue ou davantage présents sur le terrain en circonscription, de nombreux députés ne siègent pas dans l’hémicycle.
Jeudi dernier, au matin, l’hémicycle de l’Assemblée nationale sonnait creux. Seulement 72 députés étaient présents parmi les 577 élus en juin dernier lors des législatives. Une ambiance bien loin de celle observée durant la réforme des retraites, où l’enceinte ressemblait à un chaudron. Les députés sont-ils épuisés à l’approche de la fin de la session parlementaire?
« Oui, il y a une fatigue », reconnaît l’insoumis Hadrien Clouet, interrogé par BFMTV. « Mais ce n’est pas le plus important », nuance-t-il, évoquant plutôt « une fatigue morale ». Selon lui, certains députés « sont un peu découragés ». Ils ont le « sentiment de bosser 10-15 heures » sur « des amendements » et des « propositions », alors que « le gouvernement n’écoute rien ».
« On travaille de façon beaucoup plus harmonieuse »
« Il y a ça », mais aussi « le travail » auprès de « nos concitoyens » sur le terrain, avance l’écologiste Sandra Regol. Des élus préfèrent ainsi rester en circonscription, d’autant plus après une réforme des retraites qui les a parfois éloignés de leur fief local. Contacté par BFMTV, le député EELV Sébastien Peytavie explique ainsi son absence par un combat local en Dordogne, après un plan de licenciement des salariés des papeteris de Condat.
Pas de vacances donc, mais un hémicycle beaucoup plus calme. « On a changé un peu d’envergure », confirme Prisca Thevenot, députée Renaissance des Hauts-de-Seine. « On est passé des débats très polémiques à de vrais travaux politiques », selon la porte-parole du parti présidentiel. Et d’ajouter: « On travaille de façon beaucoup plus harmonieuse, ça fait beaucoup de bien, j’espère qu’on va pouvoir continuer comme ça ».
Une façon de critiquer les oppositions, et notamment les insoumis, qui sont régulièrement ciblés par les macronistes pour leur attitude dans l’hémicycle.
La session parlementaire actuelle se terminera le 23 juillet prochain. D’ici là, les députés doivent notamment se pencher sur le projet de loi d’urgence pour accélérer la reconstruction des bâtiments détruits ou démolis au cours des violences urbaines. Un texte promis par le président de la République Emmanuel Macron, après les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, le 27 juin dernier.
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