[ad_1]
Patrice Vergriete, ministre délégué chargé du logement, était l’invité de BFM Business. Il est notamment revenu sur ses négociations avec le gouverneur de la Banque de France en ce qui concerne les règles encadrant les crédits immobiliers.
Où en sont les négociations avec le gouverneur de la Banque de France? Bruno Le Maire a répété plusieurs fois vouloir négocier avec le gouverneur de la Banque de France un assouplissement des conditions d’octroi des crédits. Mais il semblerait que François Villeroy de Galhau compte bien garder sa position. « Pour l’instant, le gouverneur de la Banque de France n’a pas décidé d’évoluer », déplore Patrice Vergriete, ministre délégué chargé du logement, au micro de BFM Business.
Le ministre du Logement et le ministre de l’Economie ne veulent pas forcément revoir la règle des 35% et des 25 ans de durée de prêt, « notre demande est de laisser aux banques 20% de marges réellement ». Aujourd’hui, les banques ont une marge de 20% des dossiers où elles ne sont pas obligées de respecter strictement ces critères. « Mais aujourd’hui, il y a des sous-critères sur ces marges des banques », comme avoir un pourcentage de primo-accédants. « Laissons aux banques réellement 20% de marges, laissons-les faire leur travail », demande Patrice Vergriete.
Passoires thermiques: « Essayons d’y arriver »
Par ailleurs, Patrice Vergriete a également été interrogé sur le calendrier de rénovation des passoires thermiques.
« Quand je discute avec les professionnels, ils ne me démontrent pas que c’est impossible », affirme le ministre.
« J’ai envie de travailler avec les professionnels de manières pragmatique. Essayons d’y arriver. On essaie de regarder si oui ou non il y a un problème, aujourd’hui je n’ai pas l’impression. Je n’ai pas de remontée large de cas à problème. Qu’on me démontre aujourd’hui que le calendrier n’est pas tenable ».
Et concernant la grogne sur la réforme du PTZ que beaucoup de professionnels trouvent décevante, le ministre répond: « Il faut rendre ce PTZ compatible avec les enjeux de la ville de demain. On sait qu’on ne va plus pouvoir construire des maisons individuelles en zone détendue ».
[ad_2]
Source link