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La hausse des taux immobiliers a un impact important sur le pouvoir d’achat immobilier des ménages. Et presque la moitié d’entre eux ne sont pas dans les clous, selon la dernière étude de Meilleurtaux.
La hausse des taux immobiliers débutée en mars 2022 s’est poursuivie cette année et, en octobre 2023, ils atteignent désormais 4,30%, selon les chiffres de l’Observatoire Meilleurtaux. « 4% est le taux moyen sur les offres éditées au cours des 30 derniers jours, toutes durées confondues », précise l’étude.
Alors que les prix baissent pour l’instant timidement, les acheteurs ont du mal à revoir leur budget à la baisse. Résultat, de nombreux dossiers ne respectent plus les critères du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), à savoir l’interdiction aux banques de prêter sur plus de 25 ans (27 ans dans certains cas comme la vente sur plan dans le neuf avec un différé de remboursement) et avec un taux d’endettement supérieur à 35% des revenus (assurance incluse).
Meilleurtaux constate ainsi que près de 40% des dossiers reçus dépassent les 35% d’endettement. « Sur la base des dossiers finançables en février 2023 (déjà amputée de 15% par rapport à janvier 2022): moins de 6 dossiers sur 10 sont sous la barre des 35% d’endettement. Sur la base des dossiers finançables en février 2023, désormais près d’un tiers des dossiers ont entre 35 et 39% d’endettement et près de 10% dépassent 40% d’endettement ».
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Crédit refusé malgré un reste à vivre de 7.780 euros
Meilleurtaux donne deux exemples. Un couple souhaite acheter une résidence principale à Cognac pour 377.000 euros, soit 410.000 euros avec les frais de notaire. Ils cherchent un financement de 310.000 euros avec 100.000 euros d’apport. Monsieur, 33 ans, travaille chez Hennessy et gagne 3.700 euros par mois. Il possède un investissement locatif à Paris avec 1.020 euros de crédit pour 950 euros de revenus locatifs. Madame, 34 ans, est avocate et gagne 3.000 euros par mois. Elle possède un investissement locatif à Bordeaux avec 678 euros de crédit pour 850 euros de revenus locatifs ainsi que 100.000 euros d’épargne. Le taux d’endettement après projet est supérieur à 40%. Ils ont essuyé un refus malgré un reste à vivre de 4.700 euros après projet.
L’autre exemple concerne un investissement locatif. Les revenus professionnels du couple sont de 138.000 euros nets. Ils sont propriétaires d’un bien à Paris loué 1.600 euros par mois et dont le remboursement du prêt est de 1.500 euros par mois. Le projet est de 770.000 euros frais de notaire inclus avec un apport personnel 130.000 euros. Le couple a besoin d’un financement de 640.000 euros.
Calcul d’endettement:Revenus d’activités : 138.000€ + revenus locatifs pris en compte (15.360€ pour 1.600€X80%X12) = 153.360€.Le prêt locatif se monte à 1.500€ x12 soit 18.000€.La mensualité pour le prêt de 640.000 euros sur 25 ans = 3.500€/mois soit 42.000€. Ainsi le taux d’endettement est de 60.000€ / 153.360€ = 39,12%.
Malgré un reste à vivre mensuel de 7.780€, compte tenu du taux d’endettement obtenu, les clients ne peuvent conserver l’investissement locatif.
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