[ad_1]
La nouvelle devrait ravir les habitants d’Île-de-France. L’autorité des transports franciliens a annoncé, ce mardi 18 juillet, une nouvelle hausse de ses tarifs à partir de 2024. En cause, des besoins de financement s’élevant à plusieurs centaines de millions d’euros pour l’année et intimement liés à l’organisation des Jeux olympiques de Paris et l’extension de plusieurs lignes de métro.
En janvier, les usagers avaient déjà écopé d’une augmentation sur leurs titres de transport. L’abonnement mensuel du pass Navigo était passé de 75,20 à 84,10 euros par mois, soit une augmentation de plus de 10 %. Une flambée des prix en partie due au refus du gouvernement d’augmenter les recettes fiscales provenant des entreprises de plus de 11 salariés à destination d’Île-de-France Mobilités (versement mobilité).
En réponse à ce nouvel accroissement, en 2024, du tarif des transports en commun par la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, le Groupe de la Gauche Communiste Écologiste et Citoyenne a publié un communiqué ce jour pour alerter sur la manière de compenser ces besoins de financement.
« Le prix du pass Navigo se rapprochera dangereusement des 90 euros »
Céline Malaisé, présidente du Groupe de la Gauche Communiste Écologiste et Citoyenne au conseil régional d’Île-de-France, s’insurge que « 48 % » des besoins de financement « reposeront sur un nouvel effort des collectivités et sur une hausse des tarifs ». Une fois cette hausse effective, « le prix du passe Navigo se rapprochera dangereusement des 90 euros ».
Pour 2024, Valérie Pécresse estime les besoins de financement d’IDFM à 800 millions d’euros. Ce qui implique, rappelle le communiqué que « près de 250 millions d’euros » devront sortir de la poche des contribuables pour qu’ils puissent espérer profiter des lignes de métro, de RER, de bus, etc.
« Alors que des propositions de financement sérieuses ont été mises sur la table lors des assises du financement en janvier 2023 », le Groupe de la Gauche Communiste Écologiste et Citoyenne déplore « que la qualité de service reste dégradée ».
Le groupe propose donc « le gel des tarifs » pour épargner les usagers et fait remarquer que « la suppression récente de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (…) ainsi que les ressources issues du tourisme et de la spéculation immobilière » sont regrettables : elles auraient permis de répondre à ce besoin de financement.
[ad_2]
Source link