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Pour le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes demande au gouvernement de remettre la loi « sur l’établi ».
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a réclamé au gouvernement de « remettre sur l’établi » la loi contre la bétonisation des sols, sans aller jusqu’à redire qu’il sortirait du dispositif. « Je suis très dubitatif sur ce texte », a martelé l’élu LR lors de la Conférence des parties (COP) régionale, à Lyon, en présence du ministre de la Transition écologique Christophe Béchu. « Il faut qu’on se remette à discuter », a-t-il ajouté.
Laurent Wauquiez avait lancé en septembre une fronde contre la loi Climat de 2021 dont l’objectif est d’atteindre le « zéro artificialisation nette » (ZAN) des sols en 2050, en annonçant que sa région « se retirait » du dispositif. Il s’était attiré les foudres du gouvernement. Mais jeudi, Christophe Béchu s’est dit convaincu que le président de la région allait finalement « appliquer la loi », après avoir « fait monter les enchères ».
Bouger la loi
Celle-ci impose aux régions d’intégrer l’objectif de sobriété foncière dans leurs schémas d’aménagement d’ici novembre 2024. A l’issue de la réunion, Laurent Wauquiez, candidat potentiel de la droite à la présidentielle, a dit devant la presse avoir « confiance » dans le fait que Christophe Béchu « puisse faire bouger sa loi, qu’elle reparte du terrain ».
« En l’état j’ai cet espoir un peu fou qu’on soit entendu et que d’ici à juin, en lien avec le Sénat, on puisse corriger ce qui ne marche pas », a suggéré Laurent Wauquiez. Le ministre a dit à l’occasion de cette réunion vouloir « jouer à fond la coopération entre l’Etat et les territoires » mais dans le cadre actuel. « Partout où nous passons nous sommes capables de trouver des solutions dans le texte actuel », a-t-il conclu.
Mardi, Laurent Wauquiez a adressé une lettre à la Première ministre Elisabeth Borne, signée par plus de 2.000 élus de sa région, pour dénoncer le caractère « technocratique » de la loi ZAN. Début décembre, 200 maires de la région avaient au contraire signé une tribune dans Le Monde contre « le coup de force du président de la région ».
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