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Gérald Darmanin est attendu, ce dimanche à Mayotte, bloquée depuis bientôt trois semaines.
Il n’est pas encore arrivé à Mayotte qu’il a déjà précisé les contours de sa visite. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé plusieurs mesures pour lutter contre la délinquance et l’immigration illégale sur l’île, bloquée depuis trois semaines.
Accompagné de la nouvelle ministre des Outre-mer, Marie Guévenoux, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, doit atterrir à Mayotte, ce dimanche matin. Les deux membres de l’exécutif sont venus préparer une « opération Wuambushu 2 », opération lancée l’an dernier visant à expulser les étrangers en situation irrégulière, à détruire les bidonvilles et à lutter contre la criminalité dans l’archipel.
Déjà touché par une crise de l’eau aiguë, le département français dans l’Océan indien est paralysé depuis le 22 janvier par des barrages routiers installés par des « collectifs citoyens », qui réclame des mesures contre l’insécurité et l’immigration incontrôlée. Ils demandent notamment l’expulsion de réfugiés originaires d’Afrique des Grands lacs, installés dans un camp de fortune autour du stade de Cavani, à Mamoudzou, ainsi que la fin des actes de délinquance et des affrontements.
Un « rideau de fer » maritime
Quelques heures avant son arrivée, Gérald Darmanin a précisé les contours de son plan dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux. Il a notamment annoncé « l’évacuation totale du camp de Cavani », précisant que « les réfugiés qui ont obtenu l’asile vont pouvoir être rapatriés vers l’hexagone ».
A l’inverse, ceux qui ne l’ont pas obtenu seront « assignés à résidence ou mis en centre de rétention administrative pour une expulsion immédiate vers l’Afrique des grands lacs ou Madagascar ».
Gérald Darmanin entend également lutter contre les filières d’immigration irrégulière « qui ont leurs complicités dans la société mahoraise… y compris dans la bonne société mahoraise », a-t-il insisté, annonçant la mise en place d’un « rideau de fer », demandé par le Président de la République.
Ce dispositif devra empêcher « le passage des kwassas, des bateaux et des filières d’immigration irrégulière venues d’Afrique des grands lacs », citant également de « nouveaux moyens d’interception » et « des nouveaux radars ».
Pas d’autonomie pour Mayotte
Avant même d’arriver à Mayotte, le ministre de l’Intérieur s’est dit « contre l’autonomie ».
« Mayotte est un département français, nous ne pouvons pas accepter les lubies ceux qui disent qu’il faut une collectivité particulière, qu’il faut même l’autonomie. Je suis contre l’autonomie », a-t-il affirmé.
Il a également estimé que « le projet de loi Mayotte va permettre à chaque Mahorais d’avoir les mêmes droits et les mêmes devoirs que tous les autres Français sur le territoire national ».
Les collectifs, eux, réclament la fin de « mesures législatives d’exception » qui, selon les manifestants, consacrent l’inégalité de Mayotte avec le reste de la France. Ils visent notamment le « séjour territorialisé », qui empêche les détenteurs d’un titre de séjour à Mayotte de se rendre en métropole.
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