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(BFM Bourse) – Selon des informations de Reuters, le spécialiste des paiements étudierait une stratégie de défense avec des banques, pour parer à une prise de contrôle hostile alors que son cours est au plus bas. La société n’a pas commenté cette information de l’agence de presse.
Worldline veut rassurer ses actionnaires alors que le groupe a connu une descente aux enfers boursiers en 2023. Selon des informations rapportées par Reuters, le pro des paiements aurait sollicité l’aide de banquiers pour établir une stratégie de défense. Le but étant d’éviter une prise de contrôle hostile à la suite de l’effondrement de son cours de Bourse, ont déclaré à l’agence de presse deux sources proches du dossier.
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L’an dernier, le groupe s’était alors s’est effondré de plus de 60% en Bourse, notamment du fait d’un sévère avertissement sur résultats qui avait entraîné un plongeon de son action de près de 59% sur une séance, certainement un record absolu pour un titre du CAC 40. Worldline avait alors publié une croissance décevante, sabré ses objectifs 2023 et mis de côté ceux de moyen terme.
La capitalisation du groupe avait alors fondu, ce qui avait évincé Worldline de l’indice CAC 40 en décembre dernier.
Alors pour restaurer la confiance du marché, le spécialiste des technologies de paiement a examiné des options avec Morgan Stanley et Rothschild & Co, y compris l’apport d’un investisseur de référence pour soutenir son cours de Bourse, ont déclaré des sources anonymes à Reuters.
Une reprise amicale?
« La semaine dernière, les conseillers ont commencé à sonder les investisseurs potentiels, tels que des institutions financières françaises, des fonds de pension et des fonds souverains, en vue d’une prise de participation minoritaire dans le groupe », explique Reuters citant ces mêmes sources.
Une des sources évoque aussi une reprise amicale par un candidat adoubé par le gouvernement français si les mesures prises par Worldline ne parvenaient pas à restaurer la confiance des investisseurs. « Une reprise à ce stade est toutefois peu probable », a-t-elle ajouté à Reuters. Worldline s’est refusé à tout commentaire auprès de Reuters.
Ce n’est pas la première fois que des informations de presse évoquent l’arrivée d’un chevalier blanc pour voler à la rescousse de Worldline. En décembre, Bloomberg croyait déjà savoir que Crédit Agricole songeait à prendre une participation dans le groupe de paiements pour lui apporter un facteur de stabilité.
A la Bourse de Paris, le titre a progressé de 4% en début de séance, avant de se retourner à la baisse et de plier de près de 1,2% à l’approche du déjeuner.
S. S. – ©2024 BFM Bourse
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