[ad_1]
Les administrateurs ont déjà annoncé plus de 1.600 licenciements et la fermeture de 52 magasins, sur les 400 sites que comptait l’enseigne avant sa faillite.
Des milliers de licenciements menacent le personnel de Wilko, après son dépôt de bilan début août. Le projet de reprise partielle de la chaîne britannique en faillite par l’investisseur Doug Putnam a en effet échoué, laissant s’éloigner la probabilité du maintien des 12.500 postes occupés au sein du groupe.
« Nous sommes très déçus de ne pouvoir continuer le processus d’achat de Wilko après avoir travaillé avec les administrateurs de la faillite et les fournisseurs pendant plusieurs semaines », a commenté Doug Putnam, propriétaire de la chaîne de magasins de musique HMV dans une déclaration.
Il ajoute que bien que son offre ait reçu le soutien de PwC, le cabinet de conseil en charge de l’administration de la faillite, ainsi que des représentants des employés et de la direction de Wilko, la structure existante de l’activité ne pouvait être poursuivie d’une manière rentable et donc viable. Une source proche du dossier a par ailleurs confirmé à l’AFP des informations de la presse britannique selon lesquelles PwC discutait avec les chaînes de distribution Poundland ou encore Home Bargains sur des projets de reprise partielle de magasins ou de la marque.
Des pertes d’emploi « probables » pour 12.500 salariés
Le syndicat GMB se montrait toutefois très pessimiste, déclarant dans un communiqué lundi que « tous les magasins Wilko sont partis pour fermer d’ici début octobre » avec des pertes d’emploi « probables pour les 12.500 » salariés que comptait la chaîne de distribution avant son dépôt de bilan.
Ces dernières semaines, les administrateurs ont déjà annoncé plus de 1.600 licenciements et la fermeture de 52 magasins, sur les 400 sites que comptait l’enseigne avant sa faillite. Un concurrent de Wilko, B&M, a repris jusqu’à 51 magasins, sans toutefois préciser combien d’employés garderont leur poste.
Wilko avait déposé le bilan début août, frappé par la crise du coût de la vie et l’inflation au Royaume-Uni. L’enseigne au logo rouge et blanc avait été créée sous la forme d’un magasin de quincaillerie dans les années 1930 à Leicester, au centre du pays, avant de s’étendre rapidement à travers le Royaume-Uni, élargissant son éventail de produits qui va désormais de la décoration intérieure aux produits ménagers, entre autres.
[ad_2]
Source link