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Les Etats-Unis se vengent de l’Iran. Vendredi, les forces américaines ont frappé plusieurs cibles abritant des militants pro iraniens en Irak et en Syrie, selon le département de la Défense cité par la presse américaine.
Le Pentagone a affirmé viser non seulement les milices affiliées à l’Iran, mais aussi les Gardiens de la révolution islamique iraniens. « Les forces militaires US ont frappé plus de 85 cibles », a annoncé le commandement central du Pentagone dans un communiqué publié à 4 heures sur la côte Est. Parmi les cibles, « des centres opérationnels de commande et contrôle, des centres de renseignement, des roquettes, des missiles, des stocks de drones, des équipements du circuit logistique et de munitions ».
Ces frappes américaines ont fait au moins « 16 morts, dont des civils », selon un bilan officiel annoncé CE samedi par le porte-parole du gouvernement Bassem al-Awadi dans un communiqué. Avec ces frappes « la sécurité de l’Irak et de la région va se retrouver au bord du gouffre », fustige le communiqué, qui dément également des 3allégations mensongères » concernant toute « coordination préalable » avec Washington sur ces frappes.
La riposte à l’attaque en Jordanie
Le président Joe Biden a déclaré il y a quelques jours qu’il avait déjà décidé de la façon dont l’Amérique riposterait, à la suite de l’attaque par drone du 28 janvier en Jordanie. Cet attentat a causé la mort de trois soldats américains et en a blessé une trentaine d’autres.
« Les Etats-Unis ne cherchent pas le conflit au Moyen-Orient, et nulle part dans le monde. Mais que ceux qui pourraient vouloir s’en prendre aux Etats-Unis le sachent : si vous faites du mal à un Américain, nous répondrons », avait-il alors déclaré.
Washington a accusé l’Iran d’être derrière cette opération meurtrière, via l’organisation Résistance islamique en Irak, malgré les dénégations de Téhéran. Des milices financées par l’Iran harcèlent depuis plusieurs mois les forces américaines stationnées au Moyen-Orient et les navires commerciaux ou militaires croisant en mer Rouge.
Eviter l’embrasement
Vendredi matin, Joe Biden s’est rendu sur le tarmac de la base de l’Air Force dans le Delaware à l’occasion du retour des dépouilles des trois soldats, dans des cercueils ceints du drapeau américain. Les frappes ont commencé après la cérémonie.
Le président, qui brigue sa réélection en novembre, affiche ainsi sa fermeté. L’opposition lui reproche son manque de fermeté face à un Etat qui soutient le terrorisme. Cependant, Joe Biden n’a pas pris pour cible le territoire iranien. Il ne veut pas entrer en guerre contre l’Iran, ou provoquer un embrasement menant à une guerre régionale.
« Si quiconque attaque le territoire iranien, ou ses intérêts et ses citoyens à l’étranger, la réponse sera sans appel », avait prévenu l’ambassadeur iranien aux Nations unies, Amir Saeid Iravani, en amont des frappes américaines.
Le représentant de la Russie auprès des Nations Unies a, lui, réclamé samedi une réunion « urgente » du Conseil de sécurité de l’ONU « sur la menace pour la paix et la sécurité créée par les frappes américaines en Syrie et en Irak ». Un comble.
La situation s’est déjà bien envenimée au Moyen-Orient, quatre mois après le massacre de civils israéliens par le Hamas, le 7 octobre. Les bombardements opérés par les rebelles Houthis du Yémen, financés par l’Iran, ont rendu le canal de Suez quasiment impraticable pour la marine marchande. Les forces américaines tentent de maintenir l’ordre et de se protéger, ce qui les pousse à s’engager de plus en plus sur le plan militaire.
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