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Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé la Tunisie, pays étranglé par les dettes et aux prises avec le dossier migratoire, à accepter un plan de réformes du FMI afin d’éviter de sombrer économiquement.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé lundi la Tunisie, pays étranglé par les dettes et aux prises avec le dossier migratoire, à accepter un plan de réformes du FMI afin d’éviter de sombrer économiquement.
« Il est clair que la Tunisie a besoin de plus d’aide si elle veut éviter de plonger dans un gouffre économique », a affirmé M. Blinken à la presse aux côtés de son homologue italien Antonio Tajani.
Les Etats-Unis jugeraient « bienvenu que le gouvernement tunisien présente un plan de réformes révisé au FMI et que le FMI puisse être en mesure d’agir sur ce plan », a-t-il dit lors d’une conférence de presse.
« La stabilité de la Tunisie — et la stabilité de la Libye — est cruciale pour la stabilité de la région méditerranéenne », a déclaré pour sa part M. Tajani dont le pays est en première ligne sur ce dossier.
Plus de 100 entreprises publiques lourdement endettées
La Tunisie mène de difficiles pourparlers avec l’organisation internationale pour obtenir un nouveau prêt de deux milliards de dollars, mais le président Kais Saied refuse les réformes préconisées prévoyant la restructuration de plus de 100 entreprises publiques lourdement endettées et la levée des subventions étatiques sur certains produits de base.
De son côté, l’Union européenne a proposé dimanche à la Tunisie un « partenariat renforcé » assorti de promesses d’aides financières, au terme d’une visite à Tunis de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et des Premiers ministres d’Italie, Giorgia Meloni, et des Pays-Bas, Mark Rutte.
Mme von der Leyen a évoqué « une assistance macro-financière qui pourrait atteindre 900 millions d’euros », et qui viendrait en complément de l’octroi par le FMI d’un crédit de 2 milliards de dollars.
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