[ad_1]
Wall Street a de nouveau atteint des sommets historiques ce jeudi. Le Dow Jones s’est apprécié de 0,64 % à 38.049,13 points et l’indice élargi S&P 500 a engrangé 0,53 % à 4.894,16 point. Ce dernier a signé jeudi son cinquième record d’affilée en clôture.
Mais les opérateurs ont bien accueilli le chiffre de la croissance américaine, qui a atteint 3,3 % au quatrième trimestre, en rythme annuel, bien plus que les 2 % anticipés par les économistes.
En d’autres temps, Wall Street aurait pu se crisper à l’idée d’une croissance beaucoup plus dynamique que prévu, susceptible d’inciter la banque centrale américaine (Fed) à rester ferme plus longtemps sur le plan monétaire.
Mais « à l’intérieur du rapport, on a vu que l’inflation ressortait à 1,5 % en rythme annualisé, ce qui est très bon », a estimé Tom Cahill, de Ventura Wealth Management. » Il y a de quoi rendre la Fed heureuse. «
Atterrissage en douceur
« Le fait que l’économie (américaine) puisse rester à ce point résiliente malgré des taux d’intérêt aussi élevés, avec un chômage qui demeure faible et une inflation qui s’affaisse, est incroyable », a commenté Craig Erlam, d’Oanda.
« Le scénario d’un atterrissage en douceur devient de plus en plus probable », a martelé Tom Cahill.
Même le Nasdaq est parvenu à finir dans le vert , malgré le plongeon de Tesla (-12,13 %), qui a perdu quelque 80 milliards de dollars de valorisation sur la séance.
Le constructeur automobile a publié des résultats en deçà des attentes, pénalisés par des baisses de prix à répétition, et averti que sa croissance, cette année, serait « nettement inférieure » à celle de 2023.
L’absence de prévisions chiffrées et le manque de « confiance » affiché par les dirigeants lors de la conférence téléphonique de présentation des résultats ont particulièrement inquiété, selon Steve Sosnick, d’Interactive Brokers.
A la cote, le Nasdaq a pu compter sur Alphabet (+2,19 %), Netflix (+3,14 %), toujours porté par ses bons résultats publiés mardi, ainsi que Comcast (+3,36 %). Le câblo-opérateur a lui aussi surpris favorablement la place new-yorkaise, tiré notamment par le studio de cinéma Universal, qui a bénéficié de plusieurs succès au box-office.
Bons résultats
« Jusqu’ici, les résultats de sociétés sont globalement bons », a observé Tom Cahill. Il a néanmoins souligné que seul un cinquième environ des membres du S&P 500 avaient dévoilé leurs chiffres à ce stade.
Les investisseurs ont salué les résultats d’American Airlines (+10,27 %), dont le bénéfice, modeste (19 millions de dollars), a été amputé par des éléments exceptionnels et ressort néanmoins au-dessus des attentes.
Les compagnies Alaska Airlines (+4,47 %) et United Airlines (+5,19 %), qui possèdent les plus importantes flottes de 737 MAX 9, ont avancé après que le régulateur américain de l’aviation civile, la FAA, les a autorisés à reprendre les vols de ces appareils.
Boeing, en revanche, a été chahuté (-5,72 %), après que la FAA, dans la même communication, a indiqué qu’elle n’autoriserait pas d’augmentation du rythme de production du 737 MAX jusqu’à nouvel ordre.
IBM s’est envolé (+9,49 %) après avoir publié des résultats qui ont surpassé les projections des analystes. Le groupe a fait état d’une forte demande pour sa plateforme d’intelligence artificielle (IA) générative Watsonx.
Le groupe d’aéronautique et de défense Northrop Grumman a trébuché (-6,33 %) après avoir rapporté qu’il passerait une charge exceptionnelle de 1,2 milliard de dollars liée à l’augmentation des coûts de construction du nouveau bombardier furtif B-21.
[ad_2]
Source link