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BFMTV, BFM Business et les chaînes locales de BFM vont mesurer l’évolution d’un panier de courses de 50 produits stars de la grande distribution. Les écarts de prix entre régions sont parfois spectaculaires.
Le 25/05/2023 à 6:00
| MAJ le 09/11/2023 à 6:00
Le recul de l’inflation se fait-il sentir dans les rayons des supermarchés? En octobre, le niveau général des prix a augmenté de 4%, en nette baisse par rapport à septembre (4,9%). Dans l’alimentaire, les prix augmentent de moins en moins vite (+7,7% en septembre, contre +9,7% en octobre). Mais cela se ressent-il concrètement au moment faire ses courses?
Alors qu’industriels et distributeurs démarrent en cette fin d’année des négociations commerciales avancées par la loi, les prix vont-ils vraiment reculer dans les rayons de nos magasins? Si oui, lesquels et dans quelle proportion? C’est pour mesurer cette évolution que BFMTV, BFM Business et les chaînes locales BFM ont lancé le 25 mai « le panier des BFM », régulièrement.
50 produits de grande consommation scrutés
Nous mesurons l’évolution du prix d’un chariot de courses composé de 50 produits parmi les plus achetés par les consommateurs français.
Camembert, bouteille de soda, pot de pâte à tartiner, pain de mie, boîte d’œufs, bouteille d’huile de tournesol mais aussi paquet de couches, eau de javel, papier toilette et croquettes pour chat… Les prix de tous ces produits sont relevés dans une cinquantaine de drives, implantés dans 16 zones (Paris, Lyon, Marseille, Toulon… mais aussi la Normandie, la Bretagne, la Côte d’Azur, l’Alsace ou encore la région Centre-Val de Loire…).
À noter qu’aucun des magasins choisis ne se situe dans le cœur d’une grande métropole où les prix pratiqués peuvent ne pas être représentatifs. Les grandes surfaces de notre sélection se situent toutes en périphérie ou en zones rurales.
La Côte d’Azur, région la plus chère
Pour cette treizième édition du « panier des BFM », le prix global de notre sélection est quasiment stable (+0,14%), à 180,19 euros, soit 26 centimes de plus que lors de notre précédent relevé du 26 septembre. Mais, pour la quatrième fois de suite, notre panier moyen s’affiche sous la barre des 182 euros.
Comme souvent, la Côte d’Azur affiche le panier le plus cher, à 183,94 euros, en hausse de 1% depuis le 26 septembre. Surtout, ce panier est 6 euros plus onéreux que le moins cher, bien que composé des 50 mêmes produits.
Survolez la carte ci-dessous pour découvrir le montant du « panier des BFM » dans votre région.
A l’autre bout du spectre, c’est ainsi en Alsace que se trouve notre panier le moins élevé, nettement sous la barre des 180 euros, à 177,92 euros, en baisse de 0,6%. Il s’agit d’un des relevés les plus bas de ce panier régional depuis le début de notre opération.
Pour 17 centimes, la Bretagne, régulièrement la région où le panier est le moins cher, cède cette fois sa place en bas du classement.
Baisse globale des prix des produits alimentaires
Ce « panier des BFM » n’a pas une vocation d’exhaustivité comme les mesures de l’inflation de l’Insee et des sociétés d’études telles que Circana et NielsenIQ qui relèvent des millions de prix chaque mois. Il s’agit d’illustrer avec des exemples concrets l’évolution des prix d’un chariot de courses qui pourrait être le vôtre.
Globalement, les produits alimentaires sont plutôt orientés à la baisse dans notre dernier relevé, notamment en ce qui concerne les pommes de terre (-7,9%, mais leur prix avait beaucoup augmenté cet été). Deux exceptions notables: le soda en bouteille (+11,5%) qui pâtit certainement de l’envolée des cours du sucre, et les yaourts nature (+18,2%). Mais, pour ces derniers, il s’agit d’un changement de packaging de notre référence, accompagnée d’une hausse du prix.
Du côté du non-alimentaire, en revanche, la tendance est plutôt à des hausses de prix, mais la plupart sont minimes, de l’ordre de +0,5%. Seul le prix des croquettes pour chat s’envole réellement, à +8,8% depuis le 26 septembre.
Consultez les relevés détaillés du « panier des BFM » en sélectionnant un produit dans la liste déroulante de l’infographie ci-dessous.
Sur une échelle de temps plus importante, l’Insee notait ainsi dans sa dernière publication le ralentissement de l’inflation sur les produits alimentaires et boissons (hors produits frais) vendus en grande distribution: +10,5% en septembre, après +11,4 % en août, +13,1 % en juillet, +14,4 % en juin et +15,1 % en mai.
Dans le détail la hausse des prix des viandes ralentit à +8,7% en septembre, après +9,4% en août, les boissons s’affichent à +8,6 %, après +9,2% en août et les « autres produits alimentaires » à +12%, après +13,1% en août.
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