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Ce proviseur a quitté ses fonctions. Il faisait l’objet de menaces de morts sur les réseaux sociaux, après une altercation avec une élève à qui il demandait de retirer le voile.
Gabriel Attal recevra mercredi 27 mars après-midi à Matignon le proviseur de la cité scolaire Maurice-Ravel à Paris, menacé de mort sur internet après une altercation avec une élève fin février à qui il demandait de retirer son voile.
Un mois après les faits intervenus le 28 février, le proviseur a quitté ses fonctions « pour des raisons de sécurité », selon un message envoyé aux enseignants, élèves et parents. Le rectorat a, lui, évoqué « des convenances personnelles » et un « départ anticipé » en retraite « au vu des événements qui ont marqué ces dernières semaines ».
La ministre de l’Éducation Nicole Belloubet, qui participera à ce rendez-vous, s’était rendue début mars au lycée Ravel pour soutenir le proviseur et déplorer des « attaques inacceptables ».
« Échec collectif »
De la gauche à l’extrême droite, des responsables politiques ont déploré mercredi un « échec » face à la « mouvance islamiste », après le départ du proviseur.
« Voilà à quoi aboutit le ‘pas de vagues’, voilà où nous mènent les petites lâchetés et les grands renoncements », a réagi le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau. « On ne peut pas l’accepter », a déclaré le chef des députés socialistes Boris Vallaud, estimant que c’était « un échec collectif ».
Le proviseur avait « rappelé (le 28 février) à trois élèves leur obligation de retirer leur voile » islamique dans l’enceinte de l’établissement afin de respecter la loi interdisant les signes religieux ostentatoires, selon le parquet. « L’une d’elles, majeure et scolarisée en BTS », avait « ignoré le proviseur, ce qui a provoqué une altercation », d’après la même source.
Deux personnes suspectées d’être « à l »origine des menaces » contre le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris ont été interpellées, a indiqué ce mercredi 27 mars le ministère de l’Éducation nationale.
« Deux individus identifiés comme à l’origine des menaces, pourtant sans lien avec l’établissement, ont été interpellés. L’un d’entre eux doit être jugé le 23 avril à Paris », a précisé le ministère dans un communiqué.
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