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Si votre facture d’énergie explose, que votre isolation thermique est datée et que vous avez froid ou trop chaud dans votre appartement, vous vivez probablement comme beaucoup de Français dans une passoire thermique. Pour pallier ces problèmes, il est nécessaire d’entamer des travaux de rénovation énergétique. On fait le point sur les bonnes pratiques à connaître.
À l’heure où les propriétaires bailleurs de passoires thermiques (logement classé F ou G sur le Diagnostic de Performance Énergétique) ne pourront bientôt plus mettre en location leur bien, conformément à la loi Climat et résilience, et que le prix de l’énergie en France subit une hausse significative, il est temps de se lancer dans un projet de rénovation énergétique. Surtout, apporter du confort à son logement ne peut être que bénéfique. En tant que locataire ou propriétaire, il est possible d’effectuer des travaux et d’accéder à des aides financières qui facilitent leur réalisation.
Effectuer une rénovation énergétique dans un appartement
Avant d’entamer des travaux d’amélioration énergétique dans son appartement, il est indispensable d’identifier la source de ces faiblesses thermiques du logement. La réalisation d’un audit énergétique s’impose afin d’établir ce diagnostic. Ce dispositif permet, en effet, de définir un plan d’action en indiquant les opérations à effectuer ou en listant et en priorisant les différents travaux à réaliser. Il indique également les aides disponibles, selon le profil du demandeur. En disposant de ce bilan énergétique, le propriétaire bailleur ou occupant peut opter pour une rénovation partielle ou globale. Soit il réalise une seule opération d’amélioration énergétique, soit il les combine. Cette dernière méthode est toujours à privilégier pour mutualiser les travaux, réduire les coûts et profiter au mieux des résultats en termes de confort. Selon le diagnostic, ces travaux peuvent notamment concerner l’isolation thermique par l’intérieur (ITI), le changement du système de chauffage s’il est individuel, ou le système de ventilation. En revanche, l’isolation par l’extérieur (ITE) ou le remplacement d’un chauffage collectif sont inhérents à la copropriété. Effectivement, la rénovation énergétique d’un appartement ne permet pas de faire autant de travaux que lors d’une rénovation globale de la copropriété.
Ces travaux de rénovation énergétique peuvent faire l’objet d’aides financières dédiées. À noter, il faudra faire appel à un artisan ou une entreprise agréé RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour bénéficier de MaPrimeRénov’, des Certificats d’économies d’énergie (CEE) ainsi que leur bonification, les primes Coup de Pouce. Le locataire peut aussi entamer ce type de travaux, avec l’accord de son propriétaire bien entendu. Seule la demande des CEE auprès d’un fournisseur d’énergie permet de l’accompagner dans son projet.
Opter pour une rénovation de la copropriété
Si effectuer des travaux individuels est déjà un excellent moyen de gagner en confort, l’approche collective est à privilégier pour optimiser les performances énergétiques d’une résidence et de ses appartements. Une rénovation globale permettra aussi aux propriétaires de réaliser un réel gain en matière de consommation et de factures d’énergie. Certes, la période de travaux est plus longue mais l’efficacité sera au rendez-vous. En plus de l’audit énergétique, le PPPT (Projet de Plan Pluriannuel de Travaux), progressivement obligatoire quelle que soit la taille de la copropriété, vient cibler et évaluer les travaux à effectuer sur dix ans. Pour lancer ce projet d’envergure, un vote lors d’une assemblée générale du syndicat de copropriété sera nécessaire. Isolation par l’extérieur, des planchers bas, des combles, calorifugeage ou changement du système de chauffage collectif… Les actions engagées nécessitent un vote à la majorité absolue.
La rénovation globale en copropriété a un impact direct et bénéfique sur les appartements. Elle représente également un gain de temps et financier pour les copropriétaires, puisque les opérations sont mutualisées et permettent d’augmenter le montant des aides dédiées comme MaPrimeRénov’ Copro et la prime Coup de Pouce “Rénovation performante d’un bâtiment résidentiel collectif”.
Les gestes du quotidien à mettre en place
Bien sûr, en complément de ces travaux de rénovation énergétique, il est important de connaître les bonnes pratiques pour réduire sa consommation d’énergie et ainsi ses factures auprès des fournisseurs d’énergie. Il est recommandé de maintenir une température entre 19 °C et 21 °C en journée, puis 17 °C la nuit, en hiver notamment. Pour ce faire, mieux vaut laisser les rideaux ou volets fermés afin de garder la chaleur en période froide et éviter de la laisser entrer en période estivale. Le thermostat du chauffe-eau doit être réglé entre 55 °C et 60 °C. Les bains et les douches trop longues sont à proscrire. Quand ils ne sont pas utilisés, les appareils électriques peuvent être débranchés afin qu’ils ne surconsomment pas, de même qu’il faut les entretenir régulièrement… Autant de petits gestes du quotidien qui, mis bout à bout, pourront faire la différence surtout quand ils sont complétés par des travaux de rénovation énergétique.
Ce contenu a été réalisé en partenariat avec Hellio. La rédaction de BFM IMMO n’a pas participé à la réalisation de ce contenu.
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