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Publié le 7 déc. 2023 à 19:02Mis à jour le 7 déc. 2023 à 19:07
Une absence de courte durée. Six mois seulement après l’avoir quitté, Vivendi va faire son retour dans l’indice phare de la Bourse de Paris le 18 décembre. C’est un aller-retour d’une rapidité inédite pour le CAC 40, qui retrouvera d’ici quelques semaines l’un des rares membres présents lors de sa création.
L’ancienne Générale des Eaux a changé de dimension avec le rachat du groupe Lagardère, bouclé il y a quelques semaines. Cette opération lui a permis de mettre la main sur la maison d’édition Hachette, la station de radio Europe 1 ou encore des titres de presse comme « Le Journal du Dimanche » et « Paris Match ». Le CAC 40 gagne donc un poids lourd des médias et de l’édition, un secteur économique qui était jusqu’alors absent de l’indice parisien.
Projets de scission
Le propriétaire de la chaîne « Canal+ », de Havas ou encore de Gameloft a perdu 2,63 % en Bourse cette année, pour une capitalisation de 8,9 milliards d’euros. Son parcours boursier en dents de scie ne l’a pas empêché de rafler la mise face à d’autres candidats aux capitalisations boursières plus importantes, en particulier Sodexo et Solvay. Leurs projets de scission bien avancés ont certainement pesé sur la décision du conseil scientifique d’Euronext, chargé de ces décisions.
Pour Worldline, c’est la fin d’une aventure de trois ans et demi. La pépite française des paiements avait intégré le CAC 40 en mars 2020, mais ses revers à répétition laissaient peu de doutes sur son avenir au sein de l’indice phare de la Bourse de Paris. Depuis son sommet boursier établi le 26 juillet 2021, à plus de 84 euros, son cours n’a cessé de reculer. Il a terminé la séance de jeudi à 15,75 euros.
Alstom rescapé
Il s’oriente vers une troisième année de baisse. En 2023, il a notamment subi la pire chute jamais enregistrée par une valeur du CAC 40 en une séance. Le 24 octobre, son titre s’est effondré de près de 60 %. Résultat, sa capitalisation est passée de près de 24 milliards d’euros à son maximum, fin juillet 2021, à moins de 5 milliards d’euros aujourd’hui.
Alstom a en revanche échappé au couperet du conseil scientifique d’Euronext. Avec une capitalisation inférieure à celle de Worldline, il était également sur la sellette, mais il a bénéficié d’un sursis, notamment grâce aux volumes importants échangés sur son titre. Son cours devra toutefois se redresser dans les prochains mois, s’il ne veut pas risquer d’être sorti de l’indice parisien à la prochaine échéance. Le rendez-vous est pris pour mars 2024.
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