[ad_1]
![Visiomed dans le collimateur de l'AMF](https://www.tradingsat.com/media/pictures/news/le-dispositif-medical-visiocheck-est-desormais-certifie-par-la-fda-618315.jpg)
(BFM Bourse) – Le collège du gendarme de la Bourse a requis un total de 1,35 million d’euros d’amendes contre la société de dispositifs de santé connectés Visiomed et ses deux anciens dirigeants, pour diffusion d’informations fausses ou trompeuses.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a réclamé vendredi un total de 1,35 million d’euros d’amendes contre la société de dispositifs de santé connectés Visiomed et ses deux anciens dirigeants, dans une affaire de manipulation de marché via la diffusion d’informations fausses ou trompeuses.
L’AMF reproche à Visiomed d’avoir communiqué à 13 reprises entre fin 2017 et juillet 2019 des informations qui « présentait la situation de Visiomed plus positives que la réalité », a souligné la rapporteure de l’enquête réalisée par le gendarme boursier.
Dans le détail, le représentant du Collège de l’AMF a proposé des amendes de 750.000 euros contre Eric Sebban, fondateur et PDG du groupe avant juin 2018 et de février à juin 2019, de 500.000 euros contre Olivier Hua, PDG entre juin 2018 et février 2019, et de 100.000 euros contre Visiomed.
À lire aussi
Une sanction pécuniaire de 200.000 euros a aussi été demandée à l’encontre de Negma Groupe, une société d’investissement qui a participé à des levées de fonds de Visiomed, et à qui il est reproché de ne pas avoir déclaré des franchissements de seuil au capital de l’entreprise en 2019 à quatre reprises.
Pour l’AMF, Visiomed a « trompé » le marché
Pour la rapporteure de l’enquête de l’AMF, Visiomed a trompé le marché en annonçant des perspectives de croissance de son chiffre d’affaires basées sur des commandes pas encore contractées fermement, en surévaluant le déploiement de ses stations de téléconsultation Visiocheck et en donnant des informations incomplètes et trompeuses sur ses levées de fonds.
Concernant les commandes non contractées fermement, Eric Sebban a assuré avoir reçu deux bons de commande avant les communications incriminées, mais dans lesquels il manquait des informations pour être valides. Il estime que Visiomed n’a pas apporté, voire a supprimé, des pièces utiles aux enquêteurs.
Le représentant du Collège de l’AMF a de son côté souligné la « gravité des griefs, la répétition » des faits et le « caractère aggravant » de la situation d’Eric et d’Olivier Hua, « des dirigeants qui connaissent par cœur la sensibilité des marchés et l’importance d’informations nouvelles ».
(Avec AFP)
S. S. – ©2023 BFM Bourse
Vous suivez cette action ?
Recevez toutes les infos sur VISIOMED GROUP en temps
réel :
[ad_2]
Source link