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(BFM Bourse) – Le bureau d’études a abaissé son conseil sur la valeur à « conserver » contre « acheter » précédemment, jugeant que la base de comparaison du troisième trimestre et du second semestre s’avère difficile.
Virbac connaît une mauvaise passe. L’action du laboratoire vétérinaire perd près de 15% sur trois mois quand le SBF 120, son indice de référence, ne recule que de 3,4% sur la période.
Les mauvaises nouvelles s’accumulent en effet depuis le début de l’été. Le 19 juin dernier, la société a été frappée par une cyberattaque, ce qui a perturbé ses services. La société n’a pas encore chiffré les impacts financiers liés à cet incident.
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Début juillet le groupe, contrôlé par la famille de son fondateur Pierre-Richard Dick, a ensuite été contraint d’émettre un avertissement sur résultats retentissant, sabrant ses prévisions pour l’exercice en cours. Le groupe évoquait, outre les répercussions financières de la cyberattaque, le ralentissement de sa croissance, et des limitations temporaires de capacité de production de vaccins pour les chiens et les chats, qui pesaient sur l’absorption de ses coûts fixes ainsi que sur ses ventes.
Le groupe vétérinaire n’a peut-être pas encore mangé tout son pain noir en Bourse. Ce lundi, Stifel est venu exercer une pression supplémentaire sur l’action Virbac, en abaissant sa recommandation d' »acheter » à « conserver », tout en ajustant sa cible à 293 euros contre 342 euros auparavant. Ce qui pèse évidemment sur le titre Virbac qui perd 3,7% vers 12h15, accusant l’un des plus forts replis du SBF 120, ce lundi.
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Une base de comparaison compliquée au troisième trimestre
Stifel s’inquiète des perspectives d’activité du groupe. « Même si Virbac continue de surperformer le marché, le delta de croissance entre Virbac et le marché s’est réduit au cours des derniers trimestres et le rythme de croissance global du marché s’est également ralenti », écrit la banque.
L’intermédiaire financier a abaissé ses prévisions de croissance des revenus pour 2023 et 2024 de respectivement 5% et 6%.
Stifel prévient notamment que la base de comparaison pour le second semestre 2022 s’avère « exigeante » et plus élevée que de prime abord. Notamment pour le troisième trimestre: sur cette période, Virbac avait accusé l’an passé un repli hors effets de changes de 0,2% à 304,9 millions d’euros. Toutefois, la base de comparaison est plus difficile qu’il n’y paraît car le troisième trimestre 2022 représentait en valeur absolue le « troisième plus important de l’histoire de Virbac » en termes de montant, fait valoir Stifel.
« Par conséquent, nous considérons que la prévision de croissance organique du groupe pour l’exercice 2023 est exigeante, même en milieu de la fourchette car, compte tenu des résultats publiés au premier semestre, elle implique une croissance de 4% en glissement annuel en second semestre (contre 0,2 % au premier semestre) », souligne aussi le bureau d’études.
Après son avertissement sur résultats de juillet dernier, Virbac avait indiqué viser pour 2023 une croissance en données comparables comprise entre 0% et 4%, contre une progression de 4% à 6% auparavant.
Par ailleurs, Stifel intègre dans ses nouvelles prévisions la combinaison du repli des volumes et d’une forte inflation qui devraient avoir pesé sur les résultats et les marges du premier semestre de la société. Pour l’ensemble de ces raisons, ainsi que l’incertitude liée aux conséquences de la cyberattaque, le bureau d’études a abaissé ses prévisions de bénéfices par action pour 2023 et 2024, de respectivement 21% et 22%.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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