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(BFM Bourse) – Le laboratoire vétérinaire confirme ses objectifs pour cette année, après avoir publié des comptes annuels 2023 conformes à ses attentes.
Virbac dévoile une copie sans surprise. La réalisation annuelle du laboratoire vétérinaire s’avère conforme aux objectifs 2023 qui avaient été relevés en décembre 2023, sur la base d’un rebond de l’activité en fin d’année , puis reconduits en janvier dernier.
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Pour l’année 2023, le chiffre d’affaires de Virbac s’est donc apprécié de 4,9% à taux de change et périmètre constants en 2023 (+2,5% en données publiées), à 1,25 milliard d’euros. La performance globale dévoilée par le laboratoire vétérinaire « démontre la résilience » de son modèle économique qui a été « mis à l’épreuve par deux effets ponctuels intrinsèques et défavorables » sur l’année 2023. « Il s’agit, pour rappel, de la limitation temporaire de nos capacités de production de vaccins destinés aux animaux de compagnie, et de la cyberattaque survenue le 19 juin, celle-ci nous ayant obligés à arrêter des usines pendant plusieurs semaines », a rappelé Virbac.
Sur l’exercice écoulé, l’Europe s’est tout particulièrement illustrée, avec un chiffre d’affaires en hausse de 5,8% à taux constants, tout comme l’Asie/Pacifique (+4% à taux constants). En ce qui concerne cette dernière zone, la robustesse de l’activité en l’Inde (+6,1% à taux constants), en Australie et en Nouvelle-Zélande (respectivement +4,9% et +6,7% à taux constants) ont permis de compenser largement la baisse constatée en Chine (-10,8% à taux constants).
Une réalisation « conforme aux objectifs »
Pour l’année 2023, Virbac a donc dévoilé un ratio de résultat opérationnel courant avant amortissement des actifs issus d’acquisitions (marge d’Ebit ajusté), à 15,1%, en baisse de 0,2 point sur un an. Elle est toutefois conforme aux attentes de la société qui disait viser une marge d’Ebit de 15% pour 2023.
« Cette performance est due à un effet prix d’environ +5% et à un mix produit plus favorable qui a partiellement compensé l’augmentation des dépenses en recherche & développement », détaille Stifel dans sa note publiée ce mercredi matin.
Un peu plus bas dans les comptes, le résultat net part du groupe de Virbac est quasi stable à 121,3 millions d’euros contre 121,9 millions d’euros un an plus tôt. Mais les profits de Virbac ressortent cependant au-delà des attentes de Stifel qui tablait sur un résultat net part du groupe de 118 millions d’euros.
La génération de trésorerie disponible a pour sa part nettement diminué, à 52,4 millions d’euros en 2023, contre 79,4 millions d’euros en 2022. Virbac explique cette érosion de sa génération de trésorerie par une hausse des « dépenses d’investissement avec entre autres la réalisation de deux opérations d’acquisitions de sociétés (GS Partners en République Tchèque clôturée, en mai et Globion en Inde, clôturée en novembre) pour un montant d’environ 55 millions d’euros, ainsi que l’impact du programme de rachat d’actions pour environ 20 millions d’euros ».
« La réalisation 2023 de Virbac est conforme aux objectifs », résume TP ICAP Midcap. Pour Stifel, les comptes publiés par Virbac n’apportent « rien de nouveau sous le soleil ». A la Bourse de Paris, Virbac cède 1,9% vers 10h40 ce mercredi après cette publication sans surprise.
Virbac prévoit aussi de proposer à la prochaine assemblée générale des actionnaires la distribution d’un dividende net de 1,32 euro par action au titre de l’exercice 2023, un montant qui traduit un retour aux actionnaires stable par rapport à l’an passé.
Des perspectives 2024 reconduites
Virbac reconduit également ses perspectives pour l’année 2024, dévoilées une première fois en décembre dernier. La société confirme prévoir à ce stade une croissance du chiffre d’affaires à taux et périmètre constants entre 4 et 6%. Cet objectif correspond à la croissance qui était attendue par Virbac en début d’année pour 2023, avant que la société ne soit contrainte d’abandonner cette cible en juillet 2023 compte tenu d’un marché de la santé animale qui s’était alors dégradé au second trimestre et d’une attaque informatique subie au mois de juin de l’année écoulée.
Toujours pour 2024, Virbac table sur un ratio de « résultat opérationnel courant avant amortissement des actifs issus d’acquisitions » (Ebit ajusté) sur chiffre d’affaires, en hausse de 0,5 point de pourcentage, autour de 15%. Le laboratoire vétérinaire ajoute que ce niveau de profitabilité tient compte d’une poursuite intentionnelle de l’augmentation de ses investissements en R&D, représentant près de +0,5 point en pourcentage du chiffre d’affaires par rapport à 2023.
Cet objectif est défini à périmètre et à taux constants, là où cet objectif s’entendait précédemment à taux de change constants, relève pour sa part Sarah Thirion, Stratégiste Actions chez TP ICAP Midcap. Cette modification à la marge suggère que les 75 millions d’euros de chiffre d’affaires liées à l’acquisition récente du groupe Sasaeah au Japon « doivent être moins margés pour l’heure », poursuit la spécialiste.
Dévoilée début mars par Virbac, l’acquisition du groupe japonais de santé animale devrait être finalisée début avril. Cette opération de croissance externe apportera à Virbac une position de leader dans les vaccins pour animaux d’élevage au Japon, notamment les bovins, et un large portefeuille de produits pharmaceutiques pour toutes les principales espèces.
Virbac est aussi optimiste sur sa position de trésorerie, qui devrait s’améliorer de 30 millions d’euros à fin décembre 2024. Cet objectif qui s’entend hors acquisitions, tient compte des investissements prévus sur la période, estimés par la société autour de 100 millions d’euros, et d’une accélération des efforts en R&D.
Le laboratoire vétérinaire réaffirme par ailleurs son objectif d’atteindre un ratio d’Ebit ajusté de 20% à horizon 2030 avec un niveau d’investissements de recherche et développement, que le groupe compte « ramener progressivement dans les prochaines années » à son niveau normatif et historique.
« La perspective de 20% en 2030 supposerait une amélioration moyenne annuelle de la marge avant avant amortissement des actifs issus d’acquisitions de 70 points de base (soit 0,7 point de pourcentage, NDLR), qui intègre désormais le rétablissement dans les prochaines années d’investissements R&D au niveau historique de 6.5% du chiffre d’affaires (après 7.5% en 2022, 8% en 2023 et 8.5% en 2024 attendu) ce qui pourrait limiter les effets de lancements à moyen-terme », précise TP ICAP Midcap qui maintient son opinion à conserver, avec un objectif de cours relevé à 296 euros, contre 292 euros précédemment.
Stifel reconduit aussi sa recommandation à conserver sur le titre Virbac, tout comme son objectif de cours à 349 euros, voyant peu d’occasions pour le groupe français de surprendre favorablement le marché. « Bien que la direction ait tenu ses promesses, à ces niveaux de valorisation (P/E>24x), et compte tenu du fait que les attentes de la Bourse étaient déjà en ligne avec les prévisions de l’entreprise pour 2024, nous ne voyons pas d’opportunité pour des surprises positives », détaille le bureau d’études.
Sabrina Sadgui – ©2024 BFM Bourse
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