[ad_1]
Le gouvernement s’apprête à dévoiler, ce lundi, son plan national pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+, alors que les agressions sont en hausse.
En 2022, une personne LGBT+ a été agressée tous les deux jours en France en 2022, une hausse de 28% par rapport à l’année précédente, alertait SOS Homophobie, dans son rapport daté du 16 mai dernier.
Pour lutter contre ces violences, le gouvernement s’annonce à détailler le plan national pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ lundi, que nos confrères du Parisien ont pu consulter dès ce dimanche. Ce plan 2023-2026, qui comprend une centaine de mesures, s’inscrit dans la continuité des actions réalisées en faveur de l’égalité des droits sous le précédent quinquennat, comme la PMA pour toutes, l’ouverture du don du sang aux hommes homosexuels, l’interdiction des thérapies de conversion…
Parmi les mesures phares, la création de dix nouveaux centre d’accueil pour les personnes LGBT+, qui s’ajouteront aux 35 déjà existants. D’ici 2027, une enveloppe de dix millions d’euros, qui s’ajoutera à celle de trois millions déjà sur la table, va être débloquée en ce sens, pour couvrir tout le territoire, notamment les zones rurales et l’outre-mer.
À l’école, pour prévenir le harcèlement, des ambassadeurs seront formés aux questions LGBT+, et les enfants pourront désormais indiquer, sur les formulaires de rentrée, qu’ils ont deux mères ou deux pères.
Exclusion des stades
Dès 2026, les auteurs de propos homophobes pourront être exclus des enceintes sportives, par décision d’un juge.
« Nous prévoyons l’interdiction de stade comme peine complémentaire de principe prononcée par le juge quand il y aura des poursuites pour propos ou actes à caractère homophobe », a détaillé la ministre déléguée en charge de l’Égalité femmes-hommes et de la Diversité, Isabelle Lonvis-Rome, citée par nos confrères.
Les forces de l’ordre, policiers et gendarmes, bénéficieront également d’une formation à ces questions, pour faire « en sorte que la circonstance aggravante de la haine LGBT+ soit bien retenue dans les poursuites des agressions », a précisé la ministre.
« Je suis révoltée que le même couple d’hommes qui se dit oui à la maire puisse dans le même temps se faire traiter de ‘sales pédés’ dans la rue et sur les réseaux sociaux. Lutter contre la haine, c’est d’abord faire appliquer le droit », a-t-elle ajouté.
[ad_2]
Source link