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Publié le 25 nov. 2023 à 15:04Mis à jour le 25 nov. 2023 à 15:05
L’annonce de la liquidation judiciaire de l’association « Du côté des femmes », acteur majeur de la prise en charge des victimes de violences conjugales dans le Val-d’Oise, avait créé une onde de choc. Deux mois après la décision du tribunal judiciaire de Pontoise, la reprise des activités d’accompagnement, d’hébergement et de réinsertion sociale de l’association se précise. Cinq structures ont été désignées pour les reprendre.
L’ARS 95, APUI les villageoises, Aurore, Esperer 95 et la Croix rouge française sont en train de reprendre l’accompagnement social des femmes placées en hébergement aux quatre coins du département. La préfecture du Val-d’Oise annonce que l’ensemble des activités seront reprises d’ici le 24 novembre.
Mêmes logements
L’avenir et la continuité de l’accompagnement des 130 femmes et enfants se posaient et inquiétaient les associations depuis le jugement du tribunal judiciaire de Pontoise le 26 septembre dernier. « Le processus se fait de manière totalement transparente avec les familles. Les femmes ne vont pas changer d’appartement », assure la préfecture du Val-d’Oise. En effet, un accord a été trouvé avec les différents bailleurs pour garantir le maintien des familles qui ont quitté leur conjoint violent dans les logements existants, et le bail a été transféré aux nouvelles associations.
Au total, ce sont 183 places d’hébergement qui sont maintenues et redistribuées entre les cinq associations. « Les financements assurant la prise en charge des femmes victimes de violences seront évidemment maintenus et aucune activité ne sera interrompue », souligne la préfecture, alors que l’enveloppe et la répartition n’ont pas encore été totalement finalisées.
Montée en puissance
Le nombre de places d’hébergement devrait être amené à augmenter dans les prochaines années grâce à l’impulsion du « Pack Nouveau Départ », destiné à aider les femmes victimes de violences à fuir leur conjoint pendant 12 semaines, pour lequel le Val-d’Oise est département pilote au niveau national.
Epilogue judiciaire
Les associations désignées pour reprendre les activités se tiennent prêtes à assurer la meilleure continuité possible, malgré le changement d’accompagnateur social. « C’est difficile de voir un tel acteur s’arrêter comme ça. Mais nous avons l’habitude d’accompagner ce type de public », fait-on savoir du côté d’Espérer 95 .
Pour « Du côté des femmes », c’est la fin d’un douloureux épisode judiciaire après des années de mauvaise gestion financières. Depuis le début de l’année, l’association présente depuis près de 40 ans à Cergy et à Sarcelles accumulait les difficultés économiques et les défauts de paiement. Le plan pour alléger la dette qui s’élevait à deux millions d’euros n’a pas été jugé suffisant pour sauver l’activité et l’emploi des 40 salariés.
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