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Invité sur le plateau de BFMTV ce dimanche 18 février, le député LFI du Nord a déclaré n’avoir « jamais banalisé » et avoir « reconnu » ses erreurs.
Discret dans les médias depuis sa condamnation en décembre 2022 à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales, le député La France insoumise du Nord, Adrien Quatennens, est revenu ce dimanche sur les faits qui lui ont également valu d’être mis au ban de sa famille politique pendant plusieurs mois.
« Je ne me suis jamais pardonné », a-t-il confié sur le plateau de BFMTV pour évoquer la gifle donnée à son ex-épouse, avec laquelle il était alors en instance de divorce.
« J’ai pu commettre des erreurs, je ne les ai jamais banalisées et je les ai reconnues », a ajouté Adrien Quatennens, disant également regretter « les mots » choisis pour sa défense.
En particulier ceux employés durant une interview accordée à BFMTV le 14 décembre 2022, au lendemain de sa condamnation. Pendant cet entretien, il avait notamment déclaré que ce qu’il vivait était « avant tout une épreuve personnelle ». « Cette émission, cette interview, je la regrette », a-t-il assuré plus d’un an après.
« Beaucoup de Français souhaitaient mon retour »
L’élu nordiste, qui a suivi un stage de sensibilisation aux violences intrafamiliales pour réintégrer en avril 2023 le groupe de La France insoumise, affirme vouloir mener le combat contre les violences faites aux femmes. Tout en ayant bien conscience qu’il ne peut pas non plus être « la figure de proue sur ces sujets ».
Est-il pour autant possible pour Adrien Quatennens d’être audible auprès des Français après avoir été condamné par la justice? Lui affirme que « beaucoup de Français souhaitaient (s)on retour » et qu’il n’a pas pour priorité de « mener un combat pour (lui)-même ».
« Si l’idée c’est de mettre au ban ceux qui reconnaissent leurs erreurs (…) et veulent essayer de s’améliorer, alors je ne suis pas sûr que la société en soit améliorée. » Selon lui, le débat ne peut pas simplement se placer sur le champ de la morale. « Si on se place sur ce plan, (…) dans ce cas-là, vous allez rendre impossible toute parole politique », estime Adrien Quatennens.
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