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Le porte-parole du gouvernement souligne la légitimité de la proposition d’Aurore Bergé, tout en renvoyant le sujet à « une concertation ».
« Tout est dans le ‘éventuellement' ». C’est ainsi qu’Olivier Véran résume sur BFMTV-RMC la position de l’exécutif, concernant la proposition d’Aurore Bergé, nouvelle ministre des Solidarités et des Familles, de modifier le congé parental pour le rendre à la fois plus court et mieux indemnisé.
Autrement dit, cette mesure « fait partie des pistes de réflexion », mais avant qu’elle soit validée ou non, « il va y avoir une concertation sur ces questions-là », indique le porte-parole du gouvernement.
« Quand il y a un dispositif d’accompagnement social qui est sous-utilisé, sous-exploité, il est normal de s’interroger », mais « ça ne veut pas dire qu’on a toutes les réponses », synthétise encore l’ex-ministre de la Santé.
« Laisser un vrai choix aux familles »
Mardi, Aurore Bergé a mis le sujet sur la table lors d’une interview pour Ouest France, sa première depuis qu’elle est entrée au gouvernement. Pour elle, une réforme permettrait de « laisser un vrai choix aux familles ».
« Aujourd’hui, trop de femmes prennent un congé parental long parce qu’elles n’ont pas de solution pour faire garder leur enfant », a souligné la macroniste, relevant également que « trop de mères et de pères renoncent au congé parental parce qu’il est trop faiblement indemnisé. »
« Massacre du système social »
Invitée de France 2 ce jeudi matin, la ministre en remet une couche. « Moi ce que je souhaite, c’est que ce débat existe », explique-t-elle, tout en s’en prenant à ceux « qui par mauvaise fois », ont « critiqué » sa proposition. Dans son viseur: la gauche, qui est sortie du bois pour dénoncer son initiative.
« Vous ne pouvez pas faire une pause dans votre massacre du système social? Même quelques semaines, qu’on ait le temps de respirer un peu? », l’a par exemple tancée la députée écologiste Sandrine Rousseau.
De son côté, Aurore Bergé continue de défendre sa proposition. « Je veux qu’on lance cette réflexion avec l’ensemble des professionnels de la petite enfance, avec les pédopsychiatres, avec les associations familiales », dit elle sur France 2. Son objectif: « Faire en sorte qu’on ait quelque chose de plus attractif qui permette à plus de parents qui le souhaitent d’avoir plus de temps avec leur bébé. »
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