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(BFM Bourse) – Le fabricant de tubes sans soudure pour l’industrie pétrolière et gazière relève une nouvelle fois ses perspectives pour l’année écoulée. Vallourec dit rester focalisé sur la génération de trésorerie et sur son objectif d’une dette nette réduite à zéro à fin 2025 au plus tard.
Vallourec surprend une nouvelle fois le marché. Le spécialiste des tubes sans soudure pour l’industrie pétrolière et gazière a annoncé jeudi soir anticiper des résultats annuels supérieurs aux attentes, après avoir constaté une activité dynamique en fin d’année 2023.
La société française table désormais sur un résultat brut d’exploitation (Ebitda) supérieur à 1,19 milliard d’euros, contre une précédente estimation comprise entre 1,08 milliard à 1,18 milliard d’euros, annoncée en marge des résultats du troisième trimestre. Ce qui traduit une hausse de 66% par rapport aux 715 millions d’euros publiés en 2022.
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Pour le seul quatrième trimestre, Vallourec s’attend à publier un résultat brut d’exploitation supérieur à 275 millions d’euros. La confiance de la société est étayée par une meilleure orientation de son activité tant en Amérique du Nord que dans la région Hémisphère Est.
Génération de trésorerie et désendettement au programme
Surtout, Vallourec annonce encore une très bonne nouvelle du côté de sa génération de trésorerie. Au titre de son quatrième trimestre, la société prévoit de réaliser un flux de trésorerie disponible supérieur à 140 millions d’euros. Cet objectif inclut environ 37 millions d’euros liés à la cession du site de Muelheim en Allemagne réalisée dans les derniers jours de décembre. Pour gagner en compétitivité, la société a en effet décidé l’an dernier de stopper progressivement l’activité de ses sites de production en Allemagne pour la transférer au Brésil.
Elle tablait précédemment sur une génération de trésorerie positive au quatrième trimestre, un objectif qui s’entendait alors hors impacts éventuels de cession d’actifs. Au titre de l’année 2023, la société prévoit ainsi de réaliser un flux de trésorerie disponible supérieur à 560 millions d’euros, alors qu’en 2022, le groupe brûlait encore 200 millions d’euros de trésorerie.
« Les flux de trésorerie ont été soutenus par un résultat brut d’exploitation élevé et la poursuite de la réduction du besoin en fonds de roulement », explique Vallourec.
Surtout, depuis la mise en place du plan New Vallourec en mai 2022, le groupe dit avoir « réalisé son meilleur résultat brut d’exploitation et sa meilleure génération de trésorerie depuis près de 15 ans ». Rappelons que cette stratégie vise à redresser le groupe en privilégiant la valeur au volume et en rationalisant le portefeuille du groupe, et de générer un flux de trésorerie disponible positif même en bas de cycle, c’est-à-dire quand la conjoncture est peu porteuse.
La génération de trésorerie est d’ailleurs une donnée très surveillée par le marché, tout comme la trajectoire de la dette. D’ailleurs, le spécialiste des tubes sans soudure pour l’industrie pétrolière et gazière a mis les bouchées doubles pour poursuivre sa cure d’amaigrissement.
Une dette divisée par deux en un an
La dette nette a en effet fortement diminué au quatrième trimestre pour atterrir à 580 millions d’euros. Et pour l’ensemble de l’exercice 2023, la tendance est identique, avec une dette nette qui devrait ressortir à moins de 580 millions d’euros au 31 décembre 2023, contre 1,13 milliard d’euros en 2022.
La société a confirmé qu’elle comptait se désendetter totalement, au plus tard fin décembre 2025. » Nous sommes en bonne voie pour atteindre une dette nette zéro en 2025 au plus tard. Suite à notre désendettement, nous avons pour objectif un retour significatif aux actionnaires, potentiellement dès 2025″, a déclaré son PDG, Philippe Guillemot.
D’ailleurs, à ce sujet, le spécialiste de la fabrication des tubes sans soudure a indiqué en septembre, en amont d’une journée dédiée aux investisseurs, qu’il pourrait reprendre le versement d’un coupon dès lors qu’il sera désendetté, en 2025 normalement.
« Dans le cadre de cette stratégie, le nouveau Vallourec devrait dégager 1 milliard d’euros de « liquidités totales » sur les deux exercices 2024-2025 et maintenir les niveaux d’endettement net bien en deçà de sa fourchette cible de plus ou moins 0,5x l’Ebitda, expliquait Bank of America dans une précédente note.
A la Bourse de Paris, cette révision à la hausse des perspectives est également saluée. Plus forte hausse du SBF 120, le titre du spécialiste des tubes sans soudure progresse encore de 4,6%, vers 11h50 après un pic à 9,5% dans les premiers échanges.
Sabrina Sadgui – ©2024 BFM Bourse
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