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Après plusieurs années de négociations, la France pourra désormais exporter de la viande de porc vers l’Australie.
La France peut désormais exporter de la viande de porc jusqu’en Australie pour alimenter le marché local après la signature d’un protocole entre Paris et Canberra, se sont félicités jeudi les professionnels français de la viande qui cherchent à diversifier leurs débouchés.
« Après de longues années d’échanges et discussions, les autorités australiennes ont validé le protocole et le certificat sanitaire d’exportation proposés par la France. Les premiers échanges [commerciaux] peuvent donc s’engager », a indiqué dans un communiqué le syndicat des entreprises de la viande (abattage, transformation), Culture viande.
Cette « victoire », salue l’organisation, « est l’aboutissement d’un long travail » des autorités françaises et des professionnels. Le cabinet du ministre français chargé du Commerce extérieur, Olivier Becht, a confirmé l’information à l’AFP sans donner de précisions.
« On n’a encore jamais exporté vers l’Australie. On ne sait pas encore quelle part de marché on va grignoter mais toute nouvelle ouverture de marché est une victoire car cela nous permet de diversifier nos lieux d’exportation dans le monde », a déclaré à l’AFP la directrice de l’interprofession du porc Inaporc, Anne Richard.
« Pour l’instant, on est très concentrés sur l’Asie et notamment sur la Chine », première destination des exportations françaises en dehors de l’Union européenne, a-t-elle précisé.
Congelée et acheminée par bateau
La viande, congelée, sera en principe acheminée vers l’Australie par bateau. Selon l’organisation Australian pork qui promeut la production locale, « toute la viande fraîche de porc » commercialisée en Australie est « 100% » élevée sur place mais « la majorité du jambon et du bacon disponible dans les supermarchés est fabriquée à partir de porc importé ».
L’Australie importe chaque année 200.000 tonnes de viande porcine. « La France restait le seul grand pays producteur de porc à être exclu » de ce marché dominé par le Danemark (55.000 tonnes), les Pays-Bas (50.000 tonnes) et les États Unis (35.000 tonnes), rapporte Culture viande.
L’organisation précise que les exportateurs français devront respecter « un protocole sanitaire strict imposé par les autorités sanitaires australiennes et répondre à plusieurs critères ». Les viandes crues devront ainsi être « essentiellement destinées à être transformées à l’arrivée en Australie ».
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