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Le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, était l’invité de la matinale de BFMTV/RMC ce mercredi matin. Il est revenu sur la polémique autour de la venue de Médine aux réunions d’été des écologistes et des insoumis, considérant que le rappeur n’est pas antisémite.
La venue de Médine aux rentrées d’été d’EELV et de La France insoumise continue de diviser la gauche, entre détracteurs et supporters. Manuel Bompard, député et coordinateur de LFI, invité ce mercredi matin de BFMTV/RMC défend le rappeur, assurant que son tweet « n’était pas antisémite ».
« L’antisémitisme n’est pas une blague, on ne joue pas avec (…) Un antisémite n’a pas sa place à La France insoumise, et donc si Médine l’était, il n’aurait pas été invité », a déclaré le député.
Le rappeur est au cœur d’une polémique depuis dix jours en raison d’un jeu de mots sur X (ex-Twitter) qualifiant l’essayiste Rachel Khan, juive et petite-fille de déportés, de « resKHANpée ». Dans une interview accordée au Parisien, Médine, qui s’est excusé auprès de l’essayiste, a redit que « l’antisémitisme est un poison », qu’il combat « depuis longtemps ».
« Une cabale »
« Je n’avais pas besoin de l’interview de Médine pour savoir qu’il n’était pas antisémite. C’est des précisions d’une clarté totale. Il combat l’antisémitisme depuis des années », a renchéri Manuel Bompard, qualifiant « le procédé utilisé » à l’égard de Médine comme étant « odieux, mensonger et infamant ».
« Ça va durer combien de temps? Il a fait des erreurs, il les a reconnues », a ajouté l’élu, qui dénonce une « cabale » contre le rappeur.
« Ça fait des années que l’extrême droite est à la manœuvre pour faire taire Médine puisqu’ils ne supportent pas qu’un rappeur engagé prenne des positions fortes comme il l’a fait contre la réforme des retraites, le racisme, les violences policières. Il fait l’objet d’une cabale que je considère insupportable ».
Manuel Bompard fustige également les élus écologistes qui ont annulé leur venue aux journées d’été à cause de la polémique, à l’instar de la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, ou celui de Bordeaux, Pierre Hurmic. « Je pense qu’ils cèdent à une campagne orchestrée par l’extrême droite, reprise par la Macronie, qui est une campagne de disqualification (…) De mon point de vue, céder comme ils le font est une faute, une erreur », a-t-il dénoncé.
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