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A 514 millions d’euros, le bénéfice de La Poste a chuté de 49% l’an passé. La faute à la baisse des commandes en ligne et à l’inflation.
La Poste a annoncé ce jeudi avoir enregistré en 2023 un bénéfice net en baisse de 49% à 514 millions d’euros, son PDG Philippe Wahl évoquant une année « particulièrement difficile ». Ce bénéfice net est essentiellement tiré par les activités de l’assureur CNP Assurances, selon les résultats.
Car pour le reste, le groupe a souffert, Philippe Wahl évoquant « 600 millions d’euros de chiffre d’affaires perdus liés à la lettre », le poids de l’inflation, la baisse des commandes de produits en ligne pesant sur l’activité colis et la hausse des taux d’intérêt. « Compte tenu des chocs (…) rencontrés », Philippe Wahl a insisté sur « une incroyable résistance de [leur] modèle stratégique », lors d’un entretien avec la presse mercredi. Le chiffre d’affaires du groupe La Poste s’établit en 2023 à 34 milliards d’euros, en hausse de 2,4%.
L’inflation « a coûté un milliard d’euros »
Mais depuis dix ans, le volume du courrier baisse, et a provoqué un trou de plus de 6 milliards d’euros dans le chiffre d’affaires, « l’équivalent du chiffre d’affaires de la RATP ou de Dassault Systèmes », a comparé Philippe Wahl. En 2023, l’activité courrier ne représentait plus que 16% du chiffre d’affaires. « L’année pleine d’inflation » (électricité, carburant, loyers, etc.) a coûté un milliard d’euros en 2023 à La Poste, un chiffre « considérable », a encore relevé le PDG.
La baisse des commandes en ligne de biens a freiné l’activité colis du groupe, qui représente 53% de son chiffre d’affaires. Les activités numériques et grand public du groupe sont en recul, notamment en raison d' »une moindre fréquentation des bureaux de poste ». Mais « dans le numérique, le chiffre d’affaires de Docaposte (filiale numérique de La Poste, NDLR) atteint 955 millions d’euros » en 2023, en hausse de 15,6%. En outre, La Poste a « arrêté un certain nombre de projets », ce qui « a coûté de l’argent ».
Le PDG a cité l’arrêt de l’activité de la société de livraison Urby, la vente de sa filiale de livraison Stuart ainsi que le projet de cessation d’activité de la filiale de banque en ligne Ma French Bank. Le groupe a également pâti de la dépréciation des actifs de DPD en Russie et de l’impact de litiges fiscaux et sociaux dans un contentieux en Italie à propos de sa filiale BRT.
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