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L’avionneur américain indique qu’il doit contrôler les 90 appareils qu’il a en stock pour un problème de défaut de fabrication. Mais assure que cela ne pose pas de risque pour la sécurité des vols.
La série noire continue pour le 787 Dreamliner de Boeing. L’avionneur a annoncé qu’il va devoir contrôler les 90 appareils long-courriers qu’il a en stock à cause d’un problème de production qui concerne les stabilisateurs horizontaux et plus précisément un raccord de fixation.
« Nous inspectons les 787 de notre inventaire pour une condition non conforme liée à un raccord sur le stabilisateur horizontal » indique Boeing dans un communiqué. Et de préciser que ces inspections devraient durer 15 jours par appareil.
De quoi allonger quelque peu les délais de livraison de cet appareil aux compagnies aériennes, alors que les difficultés dans la chaîne d’approvisionnement de pièces plombent déjà ces délais actuellement pour toute l’industrie, Airbus compris.
Un calendrier de livraisons « affecté »
« Les inspections et les retouches nécessaires affecteront le calendrier des livraisons à court terme du 787 » confirme Boeing qui ne prévoit néanmoins pas de réduire ses objectifs de livraisons annuelles (70 à 80 appareils).
De quoi calmer l’irritation de ses clients comme Saudia et Riyadh Air qui en mars dernier ont passé commande de 39 unités du 787 Dreamliner chacune et posé des options pour 43 appareils supplémentaires.
En décembre 2022, United Airlines a annoncé son intention de commander 100 appareils 787 tout en posant une option pour 100 supplémentaires.
L’avionneur se veut néanmoins rassurant soulignant que le défaut « ne pose pas un problème immédiat de sécurité des vols ». Traduction, les avions déjà livrés peuvent continuer à voler.
Reste qu’il s’agit d’un énième problème de production pour l’aéronef. Des vices de fabrication ont d’abord été découverts à la fin de l’été 2020 sur le raccord d’une portion du fuselage ainsi que sur le stabilisateur horizontal.
Des problèmes depuis 2020
Boeing avait ensuite annoncé avoir découvert un autre défaut, sur le nez de l’appareil, qui a contraint l’entreprise à suspendre les livraisons et réduire les cadences de production. De quoi provoquer 6,3 milliards de dollars de « coûts anormaux » pour l’industriel.
Début 2023, Boeing suspend à nouveau les livraisons de cet appareil afin d’analyser de plus près un élément du fuselage, suite à la découverte par Boeing d’une erreur d’analyse d’un de ses fournisseurs sur la cloison de pressurisation à l’avant de l’appareil.
Alors que les compagnies du monde entier sont aujourd’hui engagées dans une frénésie d’achat d’avions neufs, ce nouveau problème sur la famille Dreamliner pourrait favoriser son concurrent Airbus. Pour autant, l’européen a également beaucoup de mal à tenir ses objectifs de livraison.
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