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Dans une interview accordée à nos confrères de L’Express, la ministre des Solidarités annonce la création d’un nouveau droit pour les familles.
La ministre des Solidarités Aurore Bergé a annoncé ce mercredi la création en 2025 d’un « nouveau droit » pour les familles afin que les jeunes parents puissent s’arrêter de travailler pour garder leur bébé, tout en étant mieux indemnisés.
« Dès 2025, nous allons créer un nouveau droit pour les familles », a indiqué la ministre dans une interview publiée sur le site de l’Express.
« Bien mieux rémunéré » que le congé parental
« Après le congé maternité et le congé paternité, les parents auront droit chacun à un congé familial, qu’ils pourront prendre en même temps ou l’un après l’autre, à temps plein ou à temps partiel », a-t-elle détaillé.
Ce « congé familial » sera « bien mieux rémunéré » que le congé parental actuel, indemnisé à hauteur de 429 euros par mois. Le nouveau congé pourrait toutefois « coexister » avec l’ancien.
Aurore Bergé mène actuellement une concertation avec les organisations syndicales et patronales en vue de réformer le congé parental. En juillet, peu après son entrée au gouvernement, la ministre des Solidarités avait appelé à « réfléchir » à « un congé parental plus court mais mieux indemnisé pour laisser un vrai choix aux familles », s’attirant une série de critiques quant à son éventuel raccourcissement.
Créé en 1977 et réformé à plusieurs reprises depuis, le congé parental permet aux parents de suspendre leur activité professionnelle jusqu’aux trois ans de l’enfant.
Il avait notamment été réformé sous la présidence Hollande en 2014: l’indemnité a diminué et la durée a été réduite à deux ans s’il n’est pris que par un seul parent. La troisième année ne pouvait être prise que par l’autre parent. L’objectif était que 25% des pères le prennent.
Or le taux de recours des pères n’a presque pas augmenté avec cette réforme: moins de 1% des pères le prennent, selon une étude de l’OFCE de 2021.
Et le nombre de parents y recourant a chuté de 500.000 en 2013, à 246.000 en 2020, selon les chiffres du gouvernement.
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