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(BFM Bourse) – Le spécialiste des cartes graphiques a vu son activité être portée par l’essor de l’intelligence artificielle générative, elle-même alimentée par l’émergence du robot conversationnel. Ce qui s’est traduit par une performance boursière vertigineuse pour une aussi grosse capitalisation.
Il y a un an jour pour jour, OpenAI apportait à Nvidia le plus important catalyseur boursier de son histoire en créant ChatGPT, son robot conversationnel carburant à l’intelligence artificielle générative (IA).
La qualité et la rapidité des réponses de ChatGPT a provoqué un réel engouement des utilisateurs. Et des marchés financiers qui ont commencé à discerner un important potentiel de monétisation de l’IA générative.
OpenAI a créé une brèche dans laquelle de nombreux rivaux se sont engouffrés. Google a lancé son propre robot conversationnel Bard, et Elon Musk a dernièrement présenté Grok, développé par sa start-up Xai.
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Un bénéfice en hausse de plus de 1000%
Pour Nvidia, l’essor de l’IA générative s’est traduit par une importante hausse de la demande pour ses produits. Le groupe domine en effet le marché des puces graphiques indispensables pour générer des tâches et des applications avancées en matière d’intelligence artificielle.
OpenAI (détenu à 49% par Microsoft) et Google s’équipent ainsi de milliers voire de dizaine de milliers de processeurs graphiques (GPU) Nvidia A100 dans leurs data centers pour développer et entraîner leurs robots conversationnels, ChatGPT et Bard respectivement. L’utilisation accrue de l’IA générative se traduit par davantage de besoins en matière de puissance de calcul, et donc par une plus forte demande pour les puce de Nvidia.
Un simple coup d’œil aux derniers résultats financiers de Nvidia permet de constater l’envolée de son activité. Sur l’ensemble de son troisième trimestre, les revenus ont bondi de 206% sur un an (et de 34% par rapport au précédent trimestre) à 18,12 milliards de dollars. La division « data center », celle concernée au premier plan par l’émergence de l’IA générative, a, elle, dégagé un chiffre d’affaires de 14,51 milliards de dollars, en progression de 279%. Le bénéfice net, lui, a progressé sur un an de…1.259% à 9,2 milliards de dollars.
Encore du potentiel?
Et même si elles ont déçu les prévisions les plus optimistes, les perspectives pour le quatrième trimestre restent colossales, puisque le groupe table sur des revenus autour de 20 milliards de dollars pour les trois derniers mois de l’année, soit une multiplication de 3,3 sur un an.
Et évidemment cette nouvelle donne pour l’activité de Nvidia s’est traduite par un parcours boursier vertigineux et même difficilement concevable pour une méga-capitalisation. Depuis le lancement de ChatGPT, Nvidia a vu son cours bondir de plus de 200% (207%). Au point de désormais pointer au sixième rang de plus fortes capitalisations boursières mondiales avec un total de 1.180 milliards de dollars.
Reste évidemment à voir si l’ascension du groupe peut se poursuivre, alors que le titre recule de 3% sur les trois derniers mois. « Si la dynamique du groupe à court terme est manifestement impressionnante, l’incertitude des investisseurs quant à la durabilité de cette croissance devrait, selon nous, demeurer un problème persistant », prévenait la semaine dernière Deutsche Bank. Bank of America reste pour sa part optimiste, jugeant que les divisions de la société bénéficient de vents porteurs qui s’inscrivent sur le long terme. La banque américaine affiche une cible de 650 dollars qui confère un potentiel de plus de 35% au titre. D’ailleurs, l’objectif moyen des analystes, compilé par investing.com, se situe dans ces altitudes, à 653 dollars (contre autour de 480 dollars actuellement).
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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